Régionales: Le PS donné vainqueur en Languedoc-Roussillon / Midi-Pyrénées
POLITIQUE•Quatre sondages ont été publiés depuis le 3 juillet dernier…Nicolas Bonzom
A onze semaines du 1er tour des élections régionales, les tendances politiques s’affirment en Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées. En quatre sondages depuis le 3 juillet, les courbes ont finalement peu évolué et donnent le PS vainqueur, à l’issue du 2e tour. 20 Minutes fait le point.
Le FN fait le plein. La liste portée par Louis Aliot caracole en tête au 1er tour dans toutes les études publiées : le FN rassemble 27 % des intentions de vote dans les quatre sondages. Mais ça n’est visiblement pas assez, pour le leader frontiste, qui a confié « viser les 30 % ». Au 2e tour, en revanche, Louis Aliot ne parviendrait pas à se hisser sur le siège de président de la région : sur trois études, le FN termine troisième (29 % les 3 juillet et 17 septembre et 28 % le 10 septembre) et deuxième, ex aequo avec la droite, à 32 %, le 31 juillet.
La droite talonne le FN. La droite et ses alliés (UDI, MoDem) sont les éternels deuxièmes du scrutin : au 1er tour, la liste de Dominique Reynié (Les Républicains) reste derrière le FN, mais réalise un frémissement à la hausse avec 23, 25, 24, et 26 % des intentions de vote. Au 2e tour, la droite devance le parti de Louis Aliot mais arrive deuxième, derrière le PS, avec de 29 à 32 % selon les sondages, et les hypothèses.
Le PS doit faire l’union. Au 1er tour, la gauche souffre de sa division : le PS n’arrive qu’en troisième position, plus ou moins loin, selon les sondages, derrière la droite et le FN, avec entre 22 et 19 % des intentions de vote. Parallèlement, Gérard Onesta (EELV/Front de gauche) totalise entre 14 et 16 %. Au 2e tour, le PS devra donc réussir l’union avec ses alliés s’il veut aisément gagner. Selon les quatre études, une liste Gérard Onesta/Carole Delga l’emporterait dans tous les cas, avec plus ou moins de difficulté : les études donnent entre 4 et 12 % d’écart de voix entre le PS et les Républicains au 2e tour.
Philippe Saurel ne décolle pas. Pas certain que le maire divers gauche de Montpellier réitère le même coup de poker qu’aux municipales : crédité de 9 % au 1er tour le 3 juillet, il ne parviendra à passer la barre des 10 %, qualificative pour le 2e tour qu’une seule fois, le 31 juillet (11 %). Depuis, deux études le donnent en chute : 8, puis 7 %. Son « ami », le Premier ministre Manuel Valls, a appelé Philippe Saurel à retirer sa candidature, ce dimanche, au congrès du PRG, à Montpellier.
Quatre sondages ont été publiés : une étude Ifop/La Dépêche/Midi Libre (étude réalisée le 3 juillet auprès d'un échantillon représentatif de 917 personnes), Polley Vox/Valeurs actuelles (31 juillet, 818 personnes), Opinion Way/EELV (10 septembre, 1.090 personnes) et Ifop/La Gazette de Montpellier (17 septembre, 916 personnes).