Dans le nord de l’Hérault, les communes sinistrées pansent leurs plaies, après les inondations qui ont sévit ce week-end. Mais au fait : d’où vient cet épisode cévenol, qui a encore une fois ravagé le Languedoc ? Selon Météo France Montpellier, l’épisode s’est mis en place « dans la nuit du 11 au 12 septembre, avec l’arrivée d’une masse d’air douce et humide venue de la mer, poussée par un flux bien établi de Sud-est ».

Des intensités exceptionnelles

Cette masse d’air s’est « bloquée » au pied des reliefs du Massif central, de la Montagne Noire et des Cévennes, ce qui a entraîné les fortes pluies qui ont suivi. Avec de tristes records : 335 mm d’eau à Lodève, 302 mm aux Plans, 344 mm à St-Maurice de Navacelles ou 386 mm dans la commune de La Vacquerie-et-St-Martin-de-Castries, ce qui constitue des intensités exceptionnelles, équivalentes à deux ou trois mois de pluie.

Selon Météo France, les intensités furent « particulièrement marquantes, proches ou dépassant ce qui a été observé durant l’automne 2014, si perturbé [dans l’Hérault], ou encore lors des orages du 23 août dernier ». Dans les communes fortement touchées de l’Hérault, il s’agit de l’un des épisodes les plus importants jamais enregistrés.