Tenante du titre, l’équipe de France accueille son championnat d’Europe de basket à compter de samedi à Montpellier. Le meneur de jeu des Spurs de San Antonion et des Bleus, Tony Parker, évoque son statut de favorite à sa propre succession.

Comment gérez-vous le statut de favori à domicile?

Notre faculté à gérer les amis, la famille, les médias et de créer une bulle autour de notre équipe sera déterminante. On défend le titre de 2013. On sait très bien qu’il y a une grosse attente, que ça va être très difficile. Depuis 1993, aucune équipe n’a gagné un championnat d’Europe à domicile. Il faut mettre toutes les chances de notre côté pour ne rien regretter.

Qu’est-ce que cette équipe a de plus qu’en 2013?

Elle est plus talentueuse. Maintenant, rien n’est garanti, c’est ce qui fait la beauté du sport. On a de l’expérience, le groupe est soudé. Mais cela ne nous donne pas pour autant plus de certitudes. Face à nous, l’Espagne, la Serbie, la Grèce et la Lituanie ont de solides arguments.

Jouer chez soi, c’est un plus ou une pression supplémentaire?

La pression, je la connais depuis que je joue avec l’équipe de France. Elle touche toutes les équipes. La pression, c’est celle qu’on se donne nous-même. Nous, nous voulons gagner.

Vous étiez mardi chez Louis Nicollin. Vous appréciez le personnage?

C’était mon président à Paris à mes débuts. J’ai un vrai attachement avec lui. Je lui ai déjà donné mon maillot de la finale quand on a gagné le titre de champion d’Europe. On l’a vu hier [mardi] avec toute l’équipe, c’était sympa. J’avais envie de partager avec mes partenaires la découverte du plus grand musée privé du monde.

Que pensez-vous de la Park&Suites Arena où l'équipe de France disputera ses matchs de poule à compter de samedi?

C’est une belle salle pour la France. On n’en a pas beaucoup comme ça. Ca fait plaisir d’avoir une salle de 10.000 places. J’avais découvert ce très bon public avec l’équipe de France face à l’Espagne en match amical. J’ai hâte de voir ce que ça peut donner en compétition officielle. Je sais que tout le public français sera derrière nous. Jouer à domicile, ça fait une grosse différence. On a besoin d’eux.