Montpellier: Des caméras pour verbaliser les stationnements anarchiques
SECURITE•Le maire DVG de Montpellier, Philippe Saurel, a annoncé une batterie de mesures pour renforcer l'arsenal sécuritaire dans la ville...Jérôme Diesnis
C’était la rentrée politique de Philippe Saurel, ce mercredi. Le maire (DVG) de Montpellier avait axé cette reprise médiatique sur l’effort mené en matière de sécurité, en tirant également le bilan de la saison estivale et notamment de l’arrêté de tranquillité publique. Au total 11.000 personnes ont été évacuées lors de regroupements nocturnes sur les places de la ville, dont 1.720 en errance. 29 chiens errants ont été capturés et 101 établissements contrôlés.
- 40 nouveaux policiers municipaux
Début 2016, l’effectif de la police municipale de Montpellier s’élèvera à 180 agents avec 40 nouvelles recrues. D’ici 2017, les effectifs (aujourd’hui divisés physiquement entre ancienne et nouvelle mairie) seront réinstallés dans une nouvelle base logistique centralisée, dans le quartier du Millénaire. « J’ai demandé 25 nouveaux policiers nationaux à M. Cazeneuve (ministre de l’intérieur), mais à ma connaissance, certains sont arrivés d’autres, partis, le solde n’y est pas », évoque Philippe Saurel. Des fourgons de permanence mobile de la police municipale devraient également sillonner la ville. Trois permanences seront rouvertes rue Durand (quartier centre), avenue Villeneuve d’Angoulême (Montpellier nord), Moularès (Montpellier sud).
- Vidéo-surveillance et vidéo verbalisation
Le nombre de caméras sur la voie publique s’élève à 196, dont quatre mobiles. 22 nouvelles caméras sont en cours d’installation. A ce dispositif s’ajoute la mise en place de la vidéo-verbalisation sur le pont de Sète, cours Gambetta, avenue de Toulouse et le boulevard Sarrail (le long de l’esplanade Charles-de-Gaulle). « Ces caméras, censées être en activité, verbaliseront les automobilistes mal garés et ceux empruntant les voies en sens interdit, notamment sur le pont de Sète », évoque Marie-Hélène Santarelli (adjointe à la sécurité).
- La prostitution traquée
A compter d’octobre, un arrêté de lutte contre la prostitution sera mis en place dans quatre secteurs de la ville, notamment sur l’avenue de Toulouse et l’avenue d’Assas. « La prostitution n’est pas un délit en France, mais la présence de prostituées conforte le sentiment d’insécurité, les problèmes de santé publique, et congestionne les flux de circulation », prévient Philippe Saurel.
- Deux maisons de la justice et du droit
La maison de la justice et du droit sera transférée à l’automne dans le quartier des Cévennes. Elle sera plus grande et discrète, près d’un arrêt de tramway, afin de renforcer la présence judiciaire sur la ville. Actuellement située à la Mosson, elle n’accueille que 1.000 visiteurs par an (contre 6.000 à Lunel). La ville a proposé la création d’une seconde maison de la justice et du droit au sud (Lattes/Pérols).