EDUCATIONMontpellier: Les parents d'élèves des Aiguerelles en appellent au ministre

Montpellier: Les parents d'élèves du collège des Aiguerelles en appellent au ministre

EDUCATIONPour les parents d'élèves, la décision de supprimer 55 heures de cours à la rentrée prochaine met en péril l'équilibre de l'établissement...
Jérôme Diesnis

Jérôme Diesnis

Les députés Patrick Vignal (PS) et Jean-Louis Roumégas (EELV) ont fait remonter le dossier du collège des Aiguerelles jusqu’aux oreilles de la ministre de l’Education, Najat Valleau-Belkacem, ce mercredi. «Leur combat est légitime, évoque Patric Vignal. Il est juste de vouloir le meilleur pour l’éducation de ses enfants, de vouloir faire grandir nos enfants ensemble».

En s’adressant au bon Dieu plutôt qu’à son saint (la rectrice Armande Le Pellec Muller), trouveront-ils enfin une issue à cette crise qui dure depuis quatre semaines. ?

«L’équilibre est fragile»

Les parents d’élèves, soutenus par de nombreux enseignants, dénoncent la décision de supprimer 55 heures de cours. «Une classe va fermer, mais on en profite pour nous enlever le double d’horaires, s’insurge Emmanuel, parent d'un enfant scolarisé dans l'établissement. Face à notre colère, on nous explique que l’on n’a qu’à bricoler.»

Confrontés à un dialogue de sourds, ils ont décidé d’occuper les lieux, jour et nuit. Parallèlement, des parents et bénévoles d’associations de soutien scolaire donnent des cours, afin de ne pas pénaliser les enfants.

Ancien établissement en grande difficulté, le collège des Aiguerelles ont réussi à s’extraire du marasme. «Mais l’équilibre est très fragile. L’équipe enseignante se démène depuis dix ans en multipliant les projets pédagogiques: section internationale, classe d’arts plastique, latin, remédiation et soutien pour les élèves en difficultés, section sportive, souligne Marlène Navoly, présidente des parents d’élèves. On nous menace de supprimer les dispositifs qui ont permis de tirer l’établissement vers le haut.»

Pendant les vacances, de nombreux parents d'élèves continuent de se relayer sur place. Ce mercredi, une autre partie manifeste une fois encore son mécontentement devant le rectorat.