Lucas Barrios flambe depuis le début 2015. L’ancien meilleur buteur du Borussia Dortmund enchaîne les buts comme au bon vieux temps où il terrorisait les défenses de Bundesliga. Après quatre premiers mois difficiles, il vient de frapper cinq fois en six rencontres de L1, dont la dernière dimanche contre Nice (2-1). Seuls le Guingampais Claudio Beauvue et le Caennais Julien Féret ont fait aussi bien.

Alors, indispensable le Paraguayen? Oui, au point d’affoler les statistiques: passeur (trois fois) ou buteur (à sept reprises), il est impliqué dans près de la moitié des 21 derniers buts de son équipe. Prêté jusqu’en juin par le Spartak Moscou, il pourrait rester à Montpellier si le club héraultais lève l’option d’achat (3 millions d’euros). Une somme conséquente pour Montpellier, mais pas exceptionnelle pour un joueur de ce calibre.

Le problème du salaire

Ce ne sera peut-être pas le plus compliqué dans la transaction qui s’annonce. «Montpellier a des options pour me conserver. Si les dirigeants veulent de moi, on s’assoira autour d'une table et on parlera», souligne le joueur, interrogé par BeIn Sport. Selon des sources non officielles, le salaire mensuel du joueur s’élève à 250.000 euros, pris en charge pour moitié par Moscou. Jamais le MHSC ne paiera un joueur à ce tarif.

Lucas Barrios en tout cas veut rester en Europe et retrouver sa sélection, qu’il avait perdue de vue depuis son départ en Chine et son retour avorté en Russie. «Depuis que je suis à Montpellier, la sélection du Paraguay me regarde. Ma priorité est de rester en Europe, d'être appelé en sélection pour les matchs amicaux de mars et de disputer la Copa America cet été.» En course pour une qualification européenne, Montpellier va discuter avec le joueur dans les deux prochains mois de la suite de son aventure dans l’Hérault.