L'incertitude est vive au Manuc, émanation du Muc, depuis l'annonce le 23 juin par l'Université Montpellier II (UM-2) de la fermeture de la piscine de la Motte Rouge. « Son coût de fonctionnement ne peut plus être assumé par l'établissement qui doit faire face à une baisse drastique de ses crédits », explique l'université dans un communiqué. Gérante de l'équipement propriété de l'État, l'UM-2 avance des coûts de fonctionnement de 1 000 € par jour et des travaux de mise en conformité qui s'élèveraient à un million d'euros.

« Pas de solution »

Pour le Manuc, cette décision serait catastrophique. « Les trois quarts de nos 750 adhérents de l'école de natation et une centaine de licenciés de notre structure de haut niveau s'entraînent à l'année dans cette structure, s'inquiète Philippe Jamet, président du Manuc. Avec l'engorgement des créneaux dans les piscines de l'agglo, nous n'avons pour le moment aucune solution pour l'avenir. » Le Manuc, qui loue la piscine pour 35 000 € a proposé de payer 80 000 € s'il bénéficie de créneaux supplémentaires. Une proposition jugée insuffisante.

Président de la région, Christian Bourquin (PS), est « prêt à financer en partie les travaux de réfection ». L'agglomération a également été sollicitée; « Nous allons étudier la faisabilité, mais cela me semble difficile, précise Jacques Martin, responsable des sports à l'agglomération. Nous essaierons de trouver une solution pour les nageurs du Manuc, mais nous ne pouvons gérer toutes les urgences.»