Une 33e édition sans faux pas pour « Montpellier Danse »

Une 33e édition sans faux pas pour « Montpellier Danse »

CULTURE Le festival s'invite dans l'agglomération du 22 juin au 6 juillet
Le show d'electrodanse de Blanca Li sera proposé gratuitement cet été.
Le show d'electrodanse de Blanca Li sera proposé gratuitement cet été. - patrick fisher
NICOLAS BONZOM

NICOLAS BONZOM


Cest l'un des piliers de la saison culturelle montpelliéraine (30 000 spectateurs en 2012). Du 22 juin au 6 juillet, la 33e édition de « Montpellier Danse » poursuivra l'exploration des talents d'ici et d'ailleurs. Environ 200 spectacles seront proposés dans l'agglomération, dont 150 gratuits. Une bonne raison de ne pas rater ce festival, dont la programmation a été dévoilée mercredi.

Emanuel Gat est de retour. Le chorégraphe israélien participe pour la quatrième fois au festival. « Cette année, j'ai pu aller au bout de mes rêves », confie-t-il. Upcloseup, regroupant quatre de ses créations contemporaines, est l'un des événements de cette 33e édition.

L'incontournable Raimund Hoghe. « A Montpellier, il y a les fans de Rihanna et les fans de Raimund Hoghe », sourit le directeur du festival Jean-Paul Montanari. Une manière de rendre hommage à l'artiste allemand. Cantatas replace la musique au centre de la danse, avec des chants de la soprano Kerstin Pohle.

Un cabaret burlesque. L'acteur japonais Akaji Maro (Kill Bill) lève le voile sur son Crazy Camel. Ce cabaret burlesque, un poil déjanté, est dans la lignée de ses ancêtres, nés après la Seconde Guerre mondiale au Japon, et réputés pour leurs numéros loufoques.

L'electrodanse à l'honneur. L'artiste Blanca Li devrait attiser la curiosité avec Elektro Kif, un spectacle de hip-hop à la sauce électronique, avec quatre danseurs en mode fluo. La chorégraphe espagnole confie qu'elle a découvert dans un jardin public « cette danse qui n'était pas parvenue à maturité ».

Une création de Mathilde Monnier. La directrice du centre chorégraphique de Montpellier (reconduite pour trois ans) présente Qu'est-ce qui nous arrive ?. « La pièce est interprétée par des amateurs de la région, comme un miroir du public », souligne Mathilde Monnier.