VIDEO. Un Français arrêté en Ukraine soupçonné de préparer 15 attentats en France pour l'Euro
TERRORISME•Il a été interpellé à la frontière ukraino-polonaise par les gardes-frontières...Clémence Apetogbor
Il a été arrêté avec des armes et des kilos d’explosifs. Un Français a été arrêté en Ukraine alors qu’il préparait 15 attentats en France pendant l’ Euro de football, a annoncé lundi à Kiev le chef des services de sécurités ukrainiens (SBU) Vassil Grytsak.
« Le SBU a réussi à empêcher 15 actes terroristes qui étaient planifiés en France à la veille et pendant le championnat d’Europe de football », a indiqué Vassil Gritsak en précisant que ce Français avait fait part de son opposition à « la politique de son gouvernement concernant l’arrivée massive d’étrangers en France, la diffusion de l’islam et la mondialisation ».
« Piégé par les services secrets, le citoyen français a reçu cinq fusils d’assaut Kalachnikov, plus de 5.000 munitions, deux lance-roquettes antichar, 125 kg de TNT et 100 détonateurs », a-t-il précisé.
Un véritable arsenal retrouvé dans son véhicule
Plus tôt dans la matinée, l’AFP avait appris de source policière qu’un Français de 25 ans avait été arrêté le 21 mai en Ukraine en possession d’armes et des kilos d’explosifs, et qu’une enquête avait été ouverte en France pour déterminer ses intentions.
Inconnu des services de police, l’homme, un Lorrain, était employé comme inséminateur dans une coopérative agricole du Bas-Rhin. Il a été interpellé à la frontière ukraino-polonaise par les gardes-frontières. Dans son utilitaire se trouvaient trois lance-roquettes, des roquettes, des fusils d’assaut, une centaine de détonateurs et 125 kg de TNT, selon les services secrets ukrainiens.
Samedi, un porte-parole des gardes-frontières ukrainiens confirmait sans donner plus de précisions cette arrestation révélée vendredi par M6. Selon la chaîne de télévision, l’homme « aurait projeté d’acquérir des munitions puis de les convoyer en France afin d’y commettre des attentats ». « Aucune piste n’est privilégiée pour l’heure », a estimé une source proche de l’enquête, « les enquêteurs n’ayant à ce stade officiellement qu’un signalement des gardes-frontières polonais ».
Une enquête ouverte
Une enquête a été ouverte en France et confiée à l’Office central de lutte contre la criminalité organisée (OCLCO) et au service régional de la police judiciaire (SRPJ) de Nancy.
Les enquêteurs français « sont dans l’expectative », selon une source policière. « Une demande d’entraide judiciaire internationale a été envoyée mais aucune pièce de justice n’a été envoyée pour l’heure par les Ukrainiens », a-t-elle ajouté.
Une perquisition a été menée au domicile du Français à Nant-le-Petit, un village de la Meuse de 80 habitants. « Elle n’a rien révélé de particulier. Un tee-shirt siglé d’un groupe d’extrême droite a été saisi », a affirmé une source policière. Le maire de Nant-le Petit, Dominique Pensalfini-Demorise, a dressé le portrait d’un « gamin très agréable avec ses voisins, intelligent et sympathique, qui était prêt à rendre service. »