«Ce qui vient de se produire confirme encore que premièrement nous devons trouver une transition politique qui ne pourra pas passer par (le président syrien) Bachar Al-Assad, deuxièmement qu'il faut que le régime arrête immédiatement ses bombardements odieux contre les populations civiles, et troisièmement que ce soit bien contre Daesh que les frappes se fassent, toutes les frappes d'où qu'elles viennent : c'est Daech qu'il faut viser et pas d'autres», a déclaré jeudi à la presse le président Hollande.

«Quand on veut s'attaquer au terrorisme, on détruit d'abord les sites de Daesh, qui représente un vrai danger pour l'ensemble de notre pays, et je constate que ça n'est malheureusement pas la position russe», a déclaré Manuel Valls lors d'un point presse en marge des Rencontres nationales du transport public.

Selon le premier ministre, ce serait «une faute morale bien sûr, mais d'abord une faute politique de vouloir compter sur Bachar al-Assad», déplorant une solution «qui ne passerait pas par les pays de la région et notamment les pays sunnites».

L'armée russe procédé jeudi soir à de nouvelles frappes aériennes sur cinq positions du groupe jihadiste Daesh en Syrie, a déclaré le porte-parole du ministère de la Défense cité par les agences russes.

Selon le général Igor Konachenkov, les avions russes ont frappé des positions du groupe jihadiste dans la province de Hama (centre) et celle d'Idleb (nord-ouest).

Le début des bombardements russes en Syrie «n'a pas altéré» les opérations menées par les Etats-Unis et leurs alliés dans le pays, a affirmé jeudi le colonel Steve Warren, un porte-parole de l'armée américaine à Bagdad. «Nous n'avons pas altéré nos opérations en Syrie pour tenir compte de la présence de nouveaux acteurs sur le champ de bataille», a déclaré le colonel Warren dans une vidéo-conférence de presse.

Sergueï Lavrov, le ministre des Affaires étrangères, a assuré que Moscou n'avait pas l'intention de mener des drappes aériennes en Irak. «Nous n'avons pas été invités (à le faire) on ne nous l'a pas demandé», a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse. «Nous sommes des gens polis comme vous le savez, nous n'y allons pas si nous ne sommes pas invités».

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a affirmé jeudi que les frappes russes en Syrie visaient le groupe «Etat islamique, (le front) al-Nosra et d'autres groupes terroristes», tout comme celles de la coalition. «Nous sommes sur la même longueur d'onde que la coalition sur ce point (..) Nous avons la même approche» en ce qui concerne les cibles, a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse.

Le ministre turc des Affaires étrangères Feridun Sinirlioglu a exprimé jeudi les «graves préoccupations» de son pays après les premières frappes russes en Syrie, dont les cibles font polémique. «Nous avons de graves préoccupations au sujet des informations selon lesquelles la Russie aurait ciblé des positions de l'opposition plutôt que celles de Daesh et que ces frappes auraient également fait des victimes civiles», a déclaré Feridun Sinirlioglu, cité par l'agence pro-gouvernementale Anatolie.

Le Premier ministre irakien, Haïder al-Abadi a annoncé que l'rak était prête à étudier une proposition de Moscou pour bombarder Daesh sur son territoire. Interrogé par France 24 pour savoir si le gouvernement irakien discute avec Moscou de la possibilité de bombarder l'EI en Irak, M. al-Abadi a répondu: «Pas encore». «Mais c'est une possibilité. Si l'offre nous est faite, nous l'étudierons», a-t-il indiqué dans cet entretien réalisé mercredi à New York en marge de l'Assemblée générale de l'ONU.

Si vous n'avez pas suivi le début de l'affaire, retrouvez notre résumé: Daesh ou rebelles... Qui la Russie a-t-elle frappé en Syrie?

La Russie a distribué à ses 14 partenaires du Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution antiterroriste qui associerait le régime syrien à une large coalition contre le groupe Etat islamique (EI) et le Front al-Nosra, ont indiqué jeudi des diplomates. La résolution, dont l'AFP a eu copie, «demande à tous les pays de participer autant que possible à ces efforts et de coordonner leurs activités, avec le consentement des Etats sur les territoires desquels de telles activités sont menées» (une référence notamment à la Syrie et à l'Irak) et en accord avec les principes de souveraineté et d'intégrité territoriale des Etats membres».

Moscou milite depuis des semaines pour une large coalition militaire internationale incluant notamment les forces gouvernementales syriennes, l'Iran et les pays arabes de la région et souhaite lui donner une légitimité internationale par le biais de l'ONU. Les Etats-Unis sont déjà depuis un an à la tête d'une coalition d'une soixantaine de pays, mise sur pied pour lutter contre les jihadistes, et ne veulent pas entendre parler d'une coopération avec le régime du président syrien Bachar al-Assad. Paris et Londres sont aussi opposés à une collaboration avec Damas. Ces trois pays ont droit de veto sur toute décision du Conseil.

Le président français François Hollande et son homologue Vladimir Poutine s'entretiendront de la Syrie vendredi à Paris, avant un sommet destiné à relancer le processus de paix en Ukraine, a annoncé jeudi la présidence française.

La Russie, qui propose de coopérer dans la lutte contre le groupe Etat islamique, et la France divergent sur le sort du président syrien. Bachar al-Assad est soutenu par Moscou mais Paris veut le voir quitter ses fonctions au plus tôt, l'accusant d'être le principal responsable du chaos en Syrie.

La Russie et les Etats-Unis sont tombés d'accord sur une réunion d'urgence pour éviter tout incident militaire entre leurs aviations en Syrie, après les premiers bombardements russes qui ont soulevé la polémique.

Ce jeudi matin, le président venezuelien, allié de la Syrie et de la Russie, a rappelé son soutien à la Russie qui a mené des frappes aériennes en Syrie. «Nous, au Venezuela, nous soutenons et nous applaudissons cette décision de la Fédération de Russie, c'est le chemin pour sauver la Syrie», a déclaré NIcolas Maduro lors d'une émission télévisée. Il souligné que les frappes russes avaient été menées à la demande du président Assad. Les frappes qu'effectue la coalition menée par les Etats-Unis se font en revanche sans l'autorisation de Damas. Le président vénézuélien a estimé que l'intervention russe était la manière correcte «de vaincre et d'éliminer le terrorisme» de l'EI, «ce nouveau fascisme qui est apparu» dans le monde arabe.

La lutte contre le groupe terroriste Daesh ne doit pas masquer les crimes de Bachar al-Assad, poste le ministère des Affaires étrangères sur Twitter ce jeudi. Rappelant ainsi la position officielle de la France: le dictateur syrien ne peut devenir un interlocuteur.

« La lutte contre #Daesh ne doit pas masquer les crimes de Bachar al-Assad http://t.co/u270cS9kET #Syrie pic.twitter.com/g0UjHgJU4u — France Diplomatie (@francediplo) October 1, 2015 »

Des avions russes ont frappé jeudi un camp d'entraînement d'un groupe rebelle soutenu par les Etats-Unis dans le nord-ouest de la Syrie, a affirmé à l'AFP un porte-parole de cette faction. «A 10h30 locales (9h30 heure de Paris), quatre avions russes ont visé le camp d'entraînement de Souqour al-Jabal (les Faucons de la montagne) avec dix missiles», a indiqué Moustapha Halabi à l'AFP via internet.

La Russie est prête à examiner l'idée de frappes aériennes en Irak si le gouvernement irakien ou une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU l'exigent, a indiqué jeudi un responsable du ministère russe des Affaires étrangères.

«Si nous recevons une demande en ce sens du gouvernement irakien, ou s'il y a une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU (...) nous considérerons la pertinence politique et militaire», de procéder à des frappes, a déclaré le directeur du département «Nouveaux défis et menaces» au sein du ministère, Ilya Rogatchev, cité par l'agence Ria Novosti.

La présidente du FN a dénoncé sur Europe 1 la «propagande américaine» sur la cible réelle des frappes russes en Syrie, destinée selon à «la décrédibilisation de l'action menée par Vladimir Poutine».

Les autorités militaires russes et américainesdémarrent les discussions pour éviter tout incident entre leurs forces armées en Syrie, selon un responsable de la défense américain.

Une vidéo-conférence est prévue à 17h entre des hauts responsables civils et militaires du Pentagone et leurs homologues russes, a précisé cette source.

«Ce qui vient de se produire confirme encore que premièrement nous devons trouver une transition politique qui ne pourra pas passer par (le président syrien) Bachar Al-Assad, deuxièmement qu'il faut que le régime arrête immédiatement ses bombardements odieux contre les populations civiles, et troisièmement que ce soit bien contre Daesh que les frappes se fassent, toutes les frappes d'où qu'elles viennent : c'est Daech qu'il faut viser et pas d'autres», a déclaré jeudi à la presse le président Hollande.

L'armée russe procédé jeudi soir à de nouvelles frappes aériennes sur cinq positions du groupe jihadiste Daesh en Syrie, a déclaré le porte-parole du ministère de la Défense cité par les agences russes.

Selon le général Igor Konachenkov, les avions russes ont frappé des positions du groupe jihadiste dans la province de Hama (centre) et celle d'Idleb (nord-ouest).

Sergueï Lavrov, le ministre des Affaires étrangères, a assuré que Moscou n'avait pas l'intention de mener des drappes aériennes en Irak. «Nous n'avons pas été invités (à le faire) on ne nous l'a pas demandé», a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse. «Nous sommes des gens polis comme vous le savez, nous n'y allons pas si nous ne sommes pas invités».

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a affirmé jeudi que les frappes russes en Syrie visaient le groupe «Etat islamique, (le front) al-Nosra et d'autres groupes terroristes», tout comme celles de la coalition. «Nous sommes sur la même longueur d'onde que la coalition sur ce point (..) Nous avons la même approche» en ce qui concerne les cibles, a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse.

Le ministre turc des Affaires étrangères Feridun Sinirlioglu a exprimé jeudi les «graves préoccupations» de son pays après les premières frappes russes en Syrie, dont les cibles font polémique. «Nous avons de graves préoccupations au sujet des informations selon lesquelles la Russie aurait ciblé des positions de l'opposition plutôt que celles de Daesh et que ces frappes auraient également fait des victimes civiles», a déclaré Feridun Sinirlioglu, cité par l'agence pro-gouvernementale Anatolie.

Le Premier ministre irakien, Haïder al-Abadi a annoncé que l'rak était prête à étudier une proposition de Moscou pour bombarder Daesh sur son territoire. Interrogé par France 24 pour savoir si le gouvernement irakien discute avec Moscou de la possibilité de bombarder l'EI en Irak, M. al-Abadi a répondu: «Pas encore». «Mais c'est une possibilité. Si l'offre nous est faite, nous l'étudierons», a-t-il indiqué dans cet entretien réalisé mercredi à New York en marge de l'Assemblée générale de l'ONU.

La Russie a distribué à ses 14 partenaires du Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution antiterroriste qui associerait le régime syrien à une large coalition contre le groupe Etat islamique (EI) et le Front al-Nosra, ont indiqué jeudi des diplomates. La résolution, dont l'AFP a eu copie, «demande à tous les pays de participer autant que possible à ces efforts et de coordonner leurs activités, avec le consentement des Etats sur les territoires desquels de telles activités sont menées» (une référence notamment à la Syrie et à l'Irak) et en accord avec les principes de souveraineté et d'intégrité territoriale des Etats membres».

Moscou milite depuis des semaines pour une large coalition militaire internationale incluant notamment les forces gouvernementales syriennes, l'Iran et les pays arabes de la région et souhaite lui donner une légitimité internationale par le biais de l'ONU. Les Etats-Unis sont déjà depuis un an à la tête d'une coalition d'une soixantaine de pays, mise sur pied pour lutter contre les jihadistes, et ne veulent pas entendre parler d'une coopération avec le régime du président syrien Bachar al-Assad. Paris et Londres sont aussi opposés à une collaboration avec Damas. Ces trois pays ont droit de veto sur toute décision du Conseil.

Le président français François Hollande et son homologue Vladimir Poutine s'entretiendront de la Syrie vendredi à Paris, avant un sommet destiné à relancer le processus de paix en Ukraine, a annoncé jeudi la présidence française.

La Russie, qui propose de coopérer dans la lutte contre le groupe Etat islamique, et la France divergent sur le sort du président syrien. Bachar al-Assad est soutenu par Moscou mais Paris veut le voir quitter ses fonctions au plus tôt, l'accusant d'être le principal responsable du chaos en Syrie.

Des avions russes ont frappé jeudi un camp d'entraînement d'un groupe rebelle soutenu par les Etats-Unis dans le nord-ouest de la Syrie, a affirmé à l'AFP un porte-parole de cette faction. «A 10h30 locales (9h30 heure de Paris), quatre avions russes ont visé le camp d'entraînement de Souqour al-Jabal (les Faucons de la montagne) avec dix missiles», a indiqué Moustapha Halabi à l'AFP via internet.

La Russie est prête à examiner l'idée de frappes aériennes en Irak si le gouvernement irakien ou une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU l'exigent, a indiqué jeudi un responsable du ministère russe des Affaires étrangères.

«Si nous recevons une demande en ce sens du gouvernement irakien, ou s'il y a une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU (...) nous considérerons la pertinence politique et militaire», de procéder à des frappes, a déclaré le directeur du département «Nouveaux défis et menaces» au sein du ministère, Ilya Rogatchev, cité par l'agence Ria Novosti.

Les autorités militaires russes et américainesdémarrent les discussions pour éviter tout incident entre leurs forces armées en Syrie, selon un responsable de la défense américain.

Une vidéo-conférence est prévue à 17h entre des hauts responsables civils et militaires du Pentagone et leurs homologues russes, a précisé cette source.

L'influent sénateur américain John McCain n'a pas de doutes sur les bombardements russes en Syrie de mercredi: «Je peux absolument confirmer que ces frappes visaient l'Armée syrienne libre ou des groupes qui ont été armés et entraînés par la CIA», a affirmé jeudi matin John McCain sur la chaîne de télévision CNN.

Moscou a confirmé officiellement ce jeudi l'ampleur de l'engagement militaire en Syrie :l'armée russe a déployé plus de 50 avions et hélicoptères, ainsi que des troupes d'infanterie de marine, des parachutistes et des unités de forces spéciales pour son dispositif militaire en Syrie.