TERRORISMELes Russes ont procédé aux premiers bombardements en Syrie

Les Russes ont procédé aux premiers bombardements en Syrie

TERRORISMELe raid a visé des cibles à Hama, Homs et Lattaquié...
20 Minutes avec AFP

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Les forces russes stationnées en Syrie, en soutien au président Bachar al-Assad, ont procédé mercredi à leurs premiers bombardements aériens à Hama, Homs et Lattaquié.

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«Conformément à la décision du commandant en chef des forces armées Vladimir Poutine, nos avions ont mené une opération aérienne et réalisé des frappes de précision sur des cibles au sol des terroristes du groupe Etat islamique en Syrie», a déclaré le général Igor Konachenkov, porte-parole du ministère de la Défense, cité par les agences russes.

«Le seul moyen de lutter efficacement contre le terrorisme international - en Syrie comme sur les territoires voisins - (...) est de prendre de vitesse, de lutter et de détruire les combattants et les terroristes sur les territoires qu'ils contrôlent et ne pas attendre qu'il arrivent chez nous», a déclaré Vladimir Poutine, selon des propos retransmis à la télévision russe.

Les Américains doivent éviter l'espace aérien syrien pendant les missions russes

« Les Russes nous ont prévenus qu’ils allaient commencer leurs frappes », a indiqué un responsable de la défense américain. Les Etats-Unis sont à la tête d’une coalition qui depuis plus d’un an bombarde les positions du groupe Etat islamique en Syrie et en Irak.

L’ambassade russe a « demandé que les avions américains évitent l’espace aérien syrien pendant ces missions ». Cette démarche « ne semble pas indiquer » un « rôle très constructif » de la Russie en Syrie, mais cela « n’altérera en aucune manière nos opérations », selon ce responsable américain.

Les deux responsables américains n’ont pu préciser quel avait été l’impact du bombardement russe, ni qui avait été visé précisément.

Feu vert

Vladimir Poutine a obtenu mercredi le feu vert de son Sénat pour des frappes aériennes demandées par son allié, le président syrien Bachar al-Assad.

Le chef de l’administration présidentielle russe Sergueï Ivanov a précisé que le dispositif ne concernait que des frappes aériennes, excluant ainsi l’engagement de troupes au sol, au moins pour le moment.