CONFLITSyrie: L'ONU va enquêter sur les attaques au gaz de chlore

Syrie: L'ONU va enquêter sur les attaques au gaz de chlore

CONFLITSelon l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, les produits toxiques ont été largués par hélicoptère, alors que seule l'armée syrienne possède ces appareils...
20 Minutes avec agences

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Le Conseil de sécurité de l’ONU doit décider, aujourd’hui, vendredi, de former un groupe d’experts pour identifier les responsables de récentes attaques chimiques au chlore en Syrie, attribuées par plusieurs pays occidentaux au régime de Bachar al-Assad.

identifier les responsables de récentes attaques chimiques au chlore en Syrie

Le Conseil de sécurité de l’ONU doit décider, aujourd’hui, vendredi, de former un groupe d’experts pour identifier les responsables de récentes attaques chimiques au chlore en Syrie, attribuées par plusieurs pays occidentaux au régime de Bachar al-Assad.

Selon des diplomates, la Russie devrait approuver une résolution en ce sens, alors qu’elle s’est toujours efforcée de protéger son allié syrien des pressions occidentales depuis le début de la guerre. Le vote est prévu pour 10 h (16 h, heure française) et devrait donc valider une résolution, résultat de près de cinq mois de négociations, bouclées ce mercredi lors d’une rencontre en Malaisie entre ministres des Affaires étrangères russe et américain, John Kerry et Sergueï Lavrov.

Armes chimiques en Syrie: Hollande dit avoir des «éléments» mais «pas de preuves»

Le chlore « systématiquement » utilisé comme arme chimique

Pour rappel, alors que la Syrie est censée avoir détruit tout son arsenal chimique, aux termes d’un accord américano-russe de septembre 2013 qui lui a permis d’éviter des frappes occidentales, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a conclu l’an dernier que du gaz de chlore (produit hautement toxique facilement accessible qui provoque des asphyxies) avait été « systématiquement » utilisé comme arme chimique dans le conflit syrien.

Selon l’OIAC, le chlore a été largué par hélicoptère sur des zones tenues par l’opposition syrienne (notamment dans la province d’Idleb, au nord-ouest du pays), alors que seule l’armée syrienne possède des hélicoptères dans le pays. Et comme l’organisation ne s’est pas prononcée pas sur la responsabilité de ces attaques (elle n’est pas habilitée à le faire), les Etats-Unis ont donc proposé, en juillet dernier, de confier à une équipe d’experts la mission d’identifier les responsables.

Coopération de la Syrie et mission d’un an

Selon la résolution, ce « mécanisme conjoint d’enquête » sera composé d’experts de l’ONU et de l’OIAC et formé dans un délai de 20 jours. La mission durera un an, avec la possibilité pour le Conseil de la prolonger par une nouvelle résolution, et devra rendre un premier rapport dans les 90 jours après le début de son enquête. Les experts seront chargés « d’identifier dans toute la mesure du possible les individus, entités, groupes et gouvernements » qui ont organisé, parrainé ou commis ces attaques.

Le gouvernement syrien sera tenu de « coopérer pleinement » avec eux en leur fournissant « toute information pertinente » et en leur permettant d’accéder aux sites des attaques, de recueillir des échantillons et d’interroger des témoins.

Une enquête de terrain qui s’annonce compliquée

Mais les enquêteurs risquent d’avoir beaucoup de mal à circuler en sécurité dans un pays en guerre et à trouver des indices probants, plusieurs mois après les faits. De plus, Moscou peut encore contester leurs conclusions ou s’opposer à la prolongation de l’enquête après un an. Et même si la culpabilité du régime est établie, il faudra pour le sanctionner faire adopter une nouvelle résolution, que la Russie pourra bloquer.

Certains diplomates du Conseil voient néanmoins dans le vote positif de Moscou un signe encourageant. Ils espèrent qu’il facilitera l’adoption de deux autres initiatives en discussion : une résolution française condamnant les largages de barils d’explosifs sur les civils et une déclaration de soutien au médiateur de l’ONU Staffan de Mistura, qui vient de proposer un nouveau plan de paix.


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Selon des diplomates, la Russie devrait approuver une résolution en ce sens, alors qu’elle s’est toujours efforcée de protéger son allié syrien des pressions occidentales depuis le début de la guerre. Le vote est prévu pour 10 h (16 h, heure française) et devrait donc valider une résolution, résultat de près de cinq mois de négociations, bouclées ce mercredi lors d’une rencontre en Malaisie entre ministres des Affaires étrangères russe et américain, John Kerry et Sergueï Lavrov.

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Le chlore « systématiquement » utilisé comme arme chimique

Pour rappel, alors que la Syrie est censée avoir détruit tout son arsenal chimique, aux termes d’un accord américano-russe de septembre 2013 qui lui a permis d’éviter des frappes occidentales, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a conclu l’an dernier que du gaz de chlore (produit hautement toxique facilement accessible qui provoque des asphyxies) avait été « systématiquement » utilisé comme arme chimique dans le conflit syrien.

Selon l’OIAC, le chlore a été largué par hélicoptère sur des zones tenues par l’opposition syrienne (notamment dans la province d’Idleb, au nord-ouest du pays), alors que seule l’armée syrienne possède des hélicoptères dans le pays. Et comme l’organisation ne s’est pas prononcée pas sur la responsabilité de ces attaques (elle n’est pas habilitée à le faire), les Etats-Unis ont donc proposé, en juillet dernier, de confier à une équipe d’experts la mission d’identifier les responsables.

Coopération de la Syrie et mission d’un an

Selon la résolution, ce « mécanisme conjoint d’enquête » sera composé d’experts de l’ONU et de l’OIAC et formé dans un délai de 20 jours. La mission durera un an, avec la possibilité pour le Conseil de la prolonger par une nouvelle résolution, et devra rendre un premier rapport dans les 90 jours après le début de son enquête. Les experts seront chargés « d’identifier dans toute la mesure du possible les individus, entités, groupes et gouvernements » qui ont organisé, parrainé ou commis ces attaques.

Le gouvernement syrien sera tenu de « coopérer pleinement » avec eux en leur fournissant « toute information pertinente » et en leur permettant d’accéder aux sites des attaques, de recueillir des échantillons et d’interroger des témoins.

Une enquête de terrain qui s’annonce compliquée

Mais les enquêteurs risquent d’avoir beaucoup de mal à circuler en sécurité dans un pays en guerre et à trouver des indices probants, plusieurs mois après les faits. De plus, Moscou peut encore contester leurs conclusions ou s’opposer à la prolongation de l’enquête après un an. Et même si la culpabilité du régime est établie, il faudra pour le sanctionner faire adopter une nouvelle résolution, que la Russie pourra bloquer.

Certains diplomates du Conseil voient néanmoins dans le vote positif de Moscou un signe encourageant. Ils espèrent qu’il facilitera l’adoption de deux autres initiatives en discussion : une résolution française condamnant les largages de barils d’explosifs sur les civils et une déclaration de soutien au médiateur de l’ONU Staffan de Mistura, qui vient de proposer un nouveau plan de paix.


Selon des diplomates, la Russie devrait approuver une résolution en ce sens, alors qu’elle s’est toujours efforcée de protéger son allié syrien des pressions occidentales depuis le début de la guerre. Le vote est prévu pour 10 h (16 h, heure française) et devrait donc valider une résolution, résultat de près de cinq mois de négociations, bouclées ce mercredi lors d’une rencontre en Malaisie entre ministres des Affaires étrangères russe et américain, John Kerry et Sergueï Lavrov.

Armes chimiques en Syrie: Hollande dit avoir des «éléments» mais «pas de preuves»

Le chlore « systématiquement » utilisé comme arme chimique

Pour rappel, alors que la Syrie est censée avoir détruit tout son arsenal chimique, aux termes d’un accord américano-russe de septembre 2013 qui lui a permis d’éviter des frappes occidentales, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a conclu l’an dernier que du gaz de chlore (produit hautement toxique facilement accessible qui provoque des asphyxies) avait été « systématiquement » utilisé comme arme chimique dans le conflit syrien.

Selon l’OIAC, le chlore a été largué par hélicoptère sur des zones tenues par l’opposition syrienne (notamment dans la province d’Idleb, au nord-ouest du pays), alors que seule l’armée syrienne possède des hélicoptères dans le pays. Et comme l’organisation ne s’est pas prononcée pas sur la responsabilité de ces attaques (elle n’est pas habilitée à le faire), les Etats-Unis ont donc proposé, en juillet dernier, de confier à une équipe d’experts la mission d’identifier les responsables.

Coopération de la Syrie et mission d’un an

Selon la résolution, ce « mécanisme conjoint d’enquête » sera composé d’experts de l’ONU et de l’OIAC et formé dans un délai de 20 jours. La mission durera un an, avec la possibilité pour le Conseil de la prolonger par une nouvelle résolution, et devra rendre un premier rapport dans les 90 jours après le début de son enquête. Les experts seront chargés « d’identifier dans toute la mesure du possible les individus, entités, groupes et gouvernements » qui ont organisé, parrainé ou commis ces attaques.

Le gouvernement syrien sera tenu de « coopérer pleinement » avec eux en leur fournissant « toute information pertinente » et en leur permettant d’accéder aux sites des attaques, de recueillir des échantillons et d’interroger des témoins.

Une enquête de terrain qui s’annonce compliquée

Mais les enquêteurs risquent d’avoir beaucoup de mal à circuler en sécurité dans un pays en guerre et à trouver des indices probants, plusieurs mois après les faits. De plus, Moscou peut encore contester leurs conclusions ou s’opposer à la prolongation de l’enquête après un an. Et même si la culpabilité du régime est établie, il faudra pour le sanctionner faire adopter une nouvelle résolution, que la Russie pourra bloquer.

Certains diplomates du Conseil voient néanmoins dans le vote positif de Moscou un signe encourageant. Ils espèrent qu’il facilitera l’adoption de deux autres initiatives en discussion : une résolution française condamnant les largages de barils d’explosifs sur les civils et une déclaration de soutien au médiateur de l’ONU Staffan de Mistura, qui vient de proposer un nouveau plan de paix.

est censée avoir détruit tout son arsenal chimique, aux termes d’un accord américano-russe de septembre 2013

Selon des diplomates, la Russie devrait approuver une résolution en ce sens, alors qu’elle s’est toujours efforcée de protéger son allié syrien des pressions occidentales depuis le début de la guerre. Le vote est prévu pour 10 h (16 h, heure française) et devrait donc valider une résolution, résultat de près de cinq mois de négociations, bouclées ce mercredi lors d’une rencontre en Malaisie entre ministres des Affaires étrangères russe et américain, John Kerry et Sergueï Lavrov.

Armes chimiques en Syrie: Hollande dit avoir des «éléments» mais «pas de preuves»

Le chlore « systématiquement » utilisé comme arme chimique

Pour rappel, alors que la Syrie est censée avoir détruit tout son arsenal chimique, aux termes d’un accord américano-russe de septembre 2013 qui lui a permis d’éviter des frappes occidentales, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a conclu l’an dernier que du gaz de chlore (produit hautement toxique facilement accessible qui provoque des asphyxies) avait été « systématiquement » utilisé comme arme chimique dans le conflit syrien.

Selon l’OIAC, le chlore a été largué par hélicoptère sur des zones tenues par l’opposition syrienne (notamment dans la province d’Idleb, au nord-ouest du pays), alors que seule l’armée syrienne possède des hélicoptères dans le pays. Et comme l’organisation ne s’est pas prononcée pas sur la responsabilité de ces attaques (elle n’est pas habilitée à le faire), les Etats-Unis ont donc proposé, en juillet dernier, de confier à une équipe d’experts la mission d’identifier les responsables.

Coopération de la Syrie et mission d’un an

Selon la résolution, ce « mécanisme conjoint d’enquête » sera composé d’experts de l’ONU et de l’OIAC et formé dans un délai de 20 jours. La mission durera un an, avec la possibilité pour le Conseil de la prolonger par une nouvelle résolution, et devra rendre un premier rapport dans les 90 jours après le début de son enquête. Les experts seront chargés « d’identifier dans toute la mesure du possible les individus, entités, groupes et gouvernements » qui ont organisé, parrainé ou commis ces attaques.

Le gouvernement syrien sera tenu de « coopérer pleinement » avec eux en leur fournissant « toute information pertinente » et en leur permettant d’accéder aux sites des attaques, de recueillir des échantillons et d’interroger des témoins.

Une enquête de terrain qui s’annonce compliquée

Mais les enquêteurs risquent d’avoir beaucoup de mal à circuler en sécurité dans un pays en guerre et à trouver des indices probants, plusieurs mois après les faits. De plus, Moscou peut encore contester leurs conclusions ou s’opposer à la prolongation de l’enquête après un an. Et même si la culpabilité du régime est établie, il faudra pour le sanctionner faire adopter une nouvelle résolution, que la Russie pourra bloquer.

Certains diplomates du Conseil voient néanmoins dans le vote positif de Moscou un signe encourageant. Ils espèrent qu’il facilitera l’adoption de deux autres initiatives en discussion : une résolution française condamnant les largages de barils d’explosifs sur les civils et une déclaration de soutien au médiateur de l’ONU Staffan de Mistura, qui vient de proposer un nouveau plan de paix.

avait été « systématiquement » utilisé comme arme chimique dans le conflit syrien.

Selon des diplomates, la Russie devrait approuver une résolution en ce sens, alors qu’elle s’est toujours efforcée de protéger son allié syrien des pressions occidentales depuis le début de la guerre. Le vote est prévu pour 10 h (16 h, heure française) et devrait donc valider une résolution, résultat de près de cinq mois de négociations, bouclées ce mercredi lors d’une rencontre en Malaisie entre ministres des Affaires étrangères russe et américain, John Kerry et Sergueï Lavrov.

Armes chimiques en Syrie: Hollande dit avoir des «éléments» mais «pas de preuves»

Le chlore « systématiquement » utilisé comme arme chimique

Pour rappel, alors que la Syrie est censée avoir détruit tout son arsenal chimique, aux termes d’un accord américano-russe de septembre 2013 qui lui a permis d’éviter des frappes occidentales, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a conclu l’an dernier que du gaz de chlore (produit hautement toxique facilement accessible qui provoque des asphyxies) avait été « systématiquement » utilisé comme arme chimique dans le conflit syrien.

Selon l’OIAC, le chlore a été largué par hélicoptère sur des zones tenues par l’opposition syrienne (notamment dans la province d’Idleb, au nord-ouest du pays), alors que seule l’armée syrienne possède des hélicoptères dans le pays. Et comme l’organisation ne s’est pas prononcée pas sur la responsabilité de ces attaques (elle n’est pas habilitée à le faire), les Etats-Unis ont donc proposé, en juillet dernier, de confier à une équipe d’experts la mission d’identifier les responsables.

Coopération de la Syrie et mission d’un an

Selon la résolution, ce « mécanisme conjoint d’enquête » sera composé d’experts de l’ONU et de l’OIAC et formé dans un délai de 20 jours. La mission durera un an, avec la possibilité pour le Conseil de la prolonger par une nouvelle résolution, et devra rendre un premier rapport dans les 90 jours après le début de son enquête. Les experts seront chargés « d’identifier dans toute la mesure du possible les individus, entités, groupes et gouvernements » qui ont organisé, parrainé ou commis ces attaques.

Le gouvernement syrien sera tenu de « coopérer pleinement » avec eux en leur fournissant « toute information pertinente » et en leur permettant d’accéder aux sites des attaques, de recueillir des échantillons et d’interroger des témoins.

Une enquête de terrain qui s’annonce compliquée

Mais les enquêteurs risquent d’avoir beaucoup de mal à circuler en sécurité dans un pays en guerre et à trouver des indices probants, plusieurs mois après les faits. De plus, Moscou peut encore contester leurs conclusions ou s’opposer à la prolongation de l’enquête après un an. Et même si la culpabilité du régime est établie, il faudra pour le sanctionner faire adopter une nouvelle résolution, que la Russie pourra bloquer.

Certains diplomates du Conseil voient néanmoins dans le vote positif de Moscou un signe encourageant. Ils espèrent qu’il facilitera l’adoption de deux autres initiatives en discussion : une résolution française condamnant les largages de barils d’explosifs sur les civils et une déclaration de soutien au médiateur de l’ONU Staffan de Mistura, qui vient de proposer un nouveau plan de paix.

le chlore a été largué par hélicoptère sur des zones tenues par l’opposition syrienne

Selon des diplomates, la Russie devrait approuver une résolution en ce sens, alors qu’elle s’est toujours efforcée de protéger son allié syrien des pressions occidentales depuis le début de la guerre. Le vote est prévu pour 10 h (16 h, heure française) et devrait donc valider une résolution, résultat de près de cinq mois de négociations, bouclées ce mercredi lors d’une rencontre en Malaisie entre ministres des Affaires étrangères russe et américain, John Kerry et Sergueï Lavrov.

Armes chimiques en Syrie: Hollande dit avoir des «éléments» mais «pas de preuves»

Le chlore « systématiquement » utilisé comme arme chimique

Pour rappel, alors que la Syrie est censée avoir détruit tout son arsenal chimique, aux termes d’un accord américano-russe de septembre 2013 qui lui a permis d’éviter des frappes occidentales, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a conclu l’an dernier que du gaz de chlore (produit hautement toxique facilement accessible qui provoque des asphyxies) avait été « systématiquement » utilisé comme arme chimique dans le conflit syrien.

Selon l’OIAC, le chlore a été largué par hélicoptère sur des zones tenues par l’opposition syrienne (notamment dans la province d’Idleb, au nord-ouest du pays), alors que seule l’armée syrienne possède des hélicoptères dans le pays. Et comme l’organisation ne s’est pas prononcée pas sur la responsabilité de ces attaques (elle n’est pas habilitée à le faire), les Etats-Unis ont donc proposé, en juillet dernier, de confier à une équipe d’experts la mission d’identifier les responsables.

Coopération de la Syrie et mission d’un an

Selon la résolution, ce « mécanisme conjoint d’enquête » sera composé d’experts de l’ONU et de l’OIAC et formé dans un délai de 20 jours. La mission durera un an, avec la possibilité pour le Conseil de la prolonger par une nouvelle résolution, et devra rendre un premier rapport dans les 90 jours après le début de son enquête. Les experts seront chargés « d’identifier dans toute la mesure du possible les individus, entités, groupes et gouvernements » qui ont organisé, parrainé ou commis ces attaques.

Le gouvernement syrien sera tenu de « coopérer pleinement » avec eux en leur fournissant « toute information pertinente » et en leur permettant d’accéder aux sites des attaques, de recueillir des échantillons et d’interroger des témoins.

Une enquête de terrain qui s’annonce compliquée

Mais les enquêteurs risquent d’avoir beaucoup de mal à circuler en sécurité dans un pays en guerre et à trouver des indices probants, plusieurs mois après les faits. De plus, Moscou peut encore contester leurs conclusions ou s’opposer à la prolongation de l’enquête après un an. Et même si la culpabilité du régime est établie, il faudra pour le sanctionner faire adopter une nouvelle résolution, que la Russie pourra bloquer.

Certains diplomates du Conseil voient néanmoins dans le vote positif de Moscou un signe encourageant. Ils espèrent qu’il facilitera l’adoption de deux autres initiatives en discussion : une résolution française condamnant les largages de barils d’explosifs sur les civils et une déclaration de soutien au médiateur de l’ONU Staffan de Mistura, qui vient de proposer un nouveau plan de paix.


Selon des diplomates, la Russie devrait approuver une résolution en ce sens, alors qu’elle s’est toujours efforcée de protéger son allié syrien des pressions occidentales depuis le début de la guerre. Le vote est prévu pour 10 h (16 h, heure française) et devrait donc valider une résolution, résultat de près de cinq mois de négociations, bouclées ce mercredi lors d’une rencontre en Malaisie entre ministres des Affaires étrangères russe et américain, John Kerry et Sergueï Lavrov.

Armes chimiques en Syrie: Hollande dit avoir des «éléments» mais «pas de preuves»

Le chlore « systématiquement » utilisé comme arme chimique

Pour rappel, alors que la Syrie est censée avoir détruit tout son arsenal chimique, aux termes d’un accord américano-russe de septembre 2013 qui lui a permis d’éviter des frappes occidentales, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a conclu l’an dernier que du gaz de chlore (produit hautement toxique facilement accessible qui provoque des asphyxies) avait été « systématiquement » utilisé comme arme chimique dans le conflit syrien.

Selon l’OIAC, le chlore a été largué par hélicoptère sur des zones tenues par l’opposition syrienne (notamment dans la province d’Idleb, au nord-ouest du pays), alors que seule l’armée syrienne possède des hélicoptères dans le pays. Et comme l’organisation ne s’est pas prononcée pas sur la responsabilité de ces attaques (elle n’est pas habilitée à le faire), les Etats-Unis ont donc proposé, en juillet dernier, de confier à une équipe d’experts la mission d’identifier les responsables.

Coopération de la Syrie et mission d’un an

Selon la résolution, ce « mécanisme conjoint d’enquête » sera composé d’experts de l’ONU et de l’OIAC et formé dans un délai de 20 jours. La mission durera un an, avec la possibilité pour le Conseil de la prolonger par une nouvelle résolution, et devra rendre un premier rapport dans les 90 jours après le début de son enquête. Les experts seront chargés « d’identifier dans toute la mesure du possible les individus, entités, groupes et gouvernements » qui ont organisé, parrainé ou commis ces attaques.

Le gouvernement syrien sera tenu de « coopérer pleinement » avec eux en leur fournissant « toute information pertinente » et en leur permettant d’accéder aux sites des attaques, de recueillir des échantillons et d’interroger des témoins.

Une enquête de terrain qui s’annonce compliquée

Mais les enquêteurs risquent d’avoir beaucoup de mal à circuler en sécurité dans un pays en guerre et à trouver des indices probants, plusieurs mois après les faits. De plus, Moscou peut encore contester leurs conclusions ou s’opposer à la prolongation de l’enquête après un an. Et même si la culpabilité du régime est établie, il faudra pour le sanctionner faire adopter une nouvelle résolution, que la Russie pourra bloquer.

Certains diplomates du Conseil voient néanmoins dans le vote positif de Moscou un signe encourageant. Ils espèrent qu’il facilitera l’adoption de deux autres initiatives en discussion : une résolution française condamnant les largages de barils d’explosifs sur les civils et une déclaration de soutien au médiateur de l’ONU Staffan de Mistura, qui vient de proposer un nouveau plan de paix.


Selon des diplomates, la Russie devrait approuver une résolution en ce sens, alors qu’elle s’est toujours efforcée de protéger son allié syrien des pressions occidentales depuis le début de la guerre. Le vote est prévu pour 10 h (16 h, heure française) et devrait donc valider une résolution, résultat de près de cinq mois de négociations, bouclées ce mercredi lors d’une rencontre en Malaisie entre ministres des Affaires étrangères russe et américain, John Kerry et Sergueï Lavrov.

Armes chimiques en Syrie: Hollande dit avoir des «éléments» mais «pas de preuves»

Le chlore « systématiquement » utilisé comme arme chimique

Pour rappel, alors que la Syrie est censée avoir détruit tout son arsenal chimique, aux termes d’un accord américano-russe de septembre 2013 qui lui a permis d’éviter des frappes occidentales, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a conclu l’an dernier que du gaz de chlore (produit hautement toxique facilement accessible qui provoque des asphyxies) avait été « systématiquement » utilisé comme arme chimique dans le conflit syrien.

Selon l’OIAC, le chlore a été largué par hélicoptère sur des zones tenues par l’opposition syrienne (notamment dans la province d’Idleb, au nord-ouest du pays), alors que seule l’armée syrienne possède des hélicoptères dans le pays. Et comme l’organisation ne s’est pas prononcée pas sur la responsabilité de ces attaques (elle n’est pas habilitée à le faire), les Etats-Unis ont donc proposé, en juillet dernier, de confier à une équipe d’experts la mission d’identifier les responsables.

Coopération de la Syrie et mission d’un an

Selon la résolution, ce « mécanisme conjoint d’enquête » sera composé d’experts de l’ONU et de l’OIAC et formé dans un délai de 20 jours. La mission durera un an, avec la possibilité pour le Conseil de la prolonger par une nouvelle résolution, et devra rendre un premier rapport dans les 90 jours après le début de son enquête. Les experts seront chargés « d’identifier dans toute la mesure du possible les individus, entités, groupes et gouvernements » qui ont organisé, parrainé ou commis ces attaques.

Le gouvernement syrien sera tenu de « coopérer pleinement » avec eux en leur fournissant « toute information pertinente » et en leur permettant d’accéder aux sites des attaques, de recueillir des échantillons et d’interroger des témoins.

Une enquête de terrain qui s’annonce compliquée

Mais les enquêteurs risquent d’avoir beaucoup de mal à circuler en sécurité dans un pays en guerre et à trouver des indices probants, plusieurs mois après les faits. De plus, Moscou peut encore contester leurs conclusions ou s’opposer à la prolongation de l’enquête après un an. Et même si la culpabilité du régime est établie, il faudra pour le sanctionner faire adopter une nouvelle résolution, que la Russie pourra bloquer.

Certains diplomates du Conseil voient néanmoins dans le vote positif de Moscou un signe encourageant. Ils espèrent qu’il facilitera l’adoption de deux autres initiatives en discussion : une résolution française condamnant les largages de barils d’explosifs sur les civils et une déclaration de soutien au médiateur de l’ONU Staffan de Mistura, qui vient de proposer un nouveau plan de paix.


Le gouvernement syrien sera tenu de « coopérer pleinement »

Selon des diplomates, la Russie devrait approuver une résolution en ce sens, alors qu’elle s’est toujours efforcée de protéger son allié syrien des pressions occidentales depuis le début de la guerre. Le vote est prévu pour 10 h (16 h, heure française) et devrait donc valider une résolution, résultat de près de cinq mois de négociations, bouclées ce mercredi lors d’une rencontre en Malaisie entre ministres des Affaires étrangères russe et américain, John Kerry et Sergueï Lavrov.

Armes chimiques en Syrie: Hollande dit avoir des «éléments» mais «pas de preuves»

Le chlore « systématiquement » utilisé comme arme chimique

Pour rappel, alors que la Syrie est censée avoir détruit tout son arsenal chimique, aux termes d’un accord américano-russe de septembre 2013 qui lui a permis d’éviter des frappes occidentales, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a conclu l’an dernier que du gaz de chlore (produit hautement toxique facilement accessible qui provoque des asphyxies) avait été « systématiquement » utilisé comme arme chimique dans le conflit syrien.

Selon l’OIAC, le chlore a été largué par hélicoptère sur des zones tenues par l’opposition syrienne (notamment dans la province d’Idleb, au nord-ouest du pays), alors que seule l’armée syrienne possède des hélicoptères dans le pays. Et comme l’organisation ne s’est pas prononcée pas sur la responsabilité de ces attaques (elle n’est pas habilitée à le faire), les Etats-Unis ont donc proposé, en juillet dernier, de confier à une équipe d’experts la mission d’identifier les responsables.

Coopération de la Syrie et mission d’un an

Selon la résolution, ce « mécanisme conjoint d’enquête » sera composé d’experts de l’ONU et de l’OIAC et formé dans un délai de 20 jours. La mission durera un an, avec la possibilité pour le Conseil de la prolonger par une nouvelle résolution, et devra rendre un premier rapport dans les 90 jours après le début de son enquête. Les experts seront chargés « d’identifier dans toute la mesure du possible les individus, entités, groupes et gouvernements » qui ont organisé, parrainé ou commis ces attaques.

Le gouvernement syrien sera tenu de « coopérer pleinement » avec eux en leur fournissant « toute information pertinente » et en leur permettant d’accéder aux sites des attaques, de recueillir des échantillons et d’interroger des témoins.

Une enquête de terrain qui s’annonce compliquée

Mais les enquêteurs risquent d’avoir beaucoup de mal à circuler en sécurité dans un pays en guerre et à trouver des indices probants, plusieurs mois après les faits. De plus, Moscou peut encore contester leurs conclusions ou s’opposer à la prolongation de l’enquête après un an. Et même si la culpabilité du régime est établie, il faudra pour le sanctionner faire adopter une nouvelle résolution, que la Russie pourra bloquer.

Certains diplomates du Conseil voient néanmoins dans le vote positif de Moscou un signe encourageant. Ils espèrent qu’il facilitera l’adoption de deux autres initiatives en discussion : une résolution française condamnant les largages de barils d’explosifs sur les civils et une déclaration de soutien au médiateur de l’ONU Staffan de Mistura, qui vient de proposer un nouveau plan de paix.


Selon des diplomates, la Russie devrait approuver une résolution en ce sens, alors qu’elle s’est toujours efforcée de protéger son allié syrien des pressions occidentales depuis le début de la guerre. Le vote est prévu pour 10 h (16 h, heure française) et devrait donc valider une résolution, résultat de près de cinq mois de négociations, bouclées ce mercredi lors d’une rencontre en Malaisie entre ministres des Affaires étrangères russe et américain, John Kerry et Sergueï Lavrov.

Armes chimiques en Syrie: Hollande dit avoir des «éléments» mais «pas de preuves»

Le chlore « systématiquement » utilisé comme arme chimique

Pour rappel, alors que la Syrie est censée avoir détruit tout son arsenal chimique, aux termes d’un accord américano-russe de septembre 2013 qui lui a permis d’éviter des frappes occidentales, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a conclu l’an dernier que du gaz de chlore (produit hautement toxique facilement accessible qui provoque des asphyxies) avait été « systématiquement » utilisé comme arme chimique dans le conflit syrien.

Selon l’OIAC, le chlore a été largué par hélicoptère sur des zones tenues par l’opposition syrienne (notamment dans la province d’Idleb, au nord-ouest du pays), alors que seule l’armée syrienne possède des hélicoptères dans le pays. Et comme l’organisation ne s’est pas prononcée pas sur la responsabilité de ces attaques (elle n’est pas habilitée à le faire), les Etats-Unis ont donc proposé, en juillet dernier, de confier à une équipe d’experts la mission d’identifier les responsables.

Coopération de la Syrie et mission d’un an

Selon la résolution, ce « mécanisme conjoint d’enquête » sera composé d’experts de l’ONU et de l’OIAC et formé dans un délai de 20 jours. La mission durera un an, avec la possibilité pour le Conseil de la prolonger par une nouvelle résolution, et devra rendre un premier rapport dans les 90 jours après le début de son enquête. Les experts seront chargés « d’identifier dans toute la mesure du possible les individus, entités, groupes et gouvernements » qui ont organisé, parrainé ou commis ces attaques.

Le gouvernement syrien sera tenu de « coopérer pleinement » avec eux en leur fournissant « toute information pertinente » et en leur permettant d’accéder aux sites des attaques, de recueillir des échantillons et d’interroger des témoins.

Une enquête de terrain qui s’annonce compliquée

Mais les enquêteurs risquent d’avoir beaucoup de mal à circuler en sécurité dans un pays en guerre et à trouver des indices probants, plusieurs mois après les faits. De plus, Moscou peut encore contester leurs conclusions ou s’opposer à la prolongation de l’enquête après un an. Et même si la culpabilité du régime est établie, il faudra pour le sanctionner faire adopter une nouvelle résolution, que la Russie pourra bloquer.

Certains diplomates du Conseil voient néanmoins dans le vote positif de Moscou un signe encourageant. Ils espèrent qu’il facilitera l’adoption de deux autres initiatives en discussion : une résolution française condamnant les largages de barils d’explosifs sur les civils et une déclaration de soutien au médiateur de l’ONU Staffan de Mistura, qui vient de proposer un nouveau plan de paix.


Selon des diplomates, la Russie devrait approuver une résolution en ce sens, alors qu’elle s’est toujours efforcée de protéger son allié syrien des pressions occidentales depuis le début de la guerre. Le vote est prévu pour 10 h (16 h, heure française) et devrait donc valider une résolution, résultat de près de cinq mois de négociations, bouclées ce mercredi lors d’une rencontre en Malaisie entre ministres des Affaires étrangères russe et américain, John Kerry et Sergueï Lavrov.

Armes chimiques en Syrie: Hollande dit avoir des «éléments» mais «pas de preuves»

Le chlore « systématiquement » utilisé comme arme chimique

Pour rappel, alors que la Syrie est censée avoir détruit tout son arsenal chimique, aux termes d’un accord américano-russe de septembre 2013 qui lui a permis d’éviter des frappes occidentales, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a conclu l’an dernier que du gaz de chlore (produit hautement toxique facilement accessible qui provoque des asphyxies) avait été « systématiquement » utilisé comme arme chimique dans le conflit syrien.

Selon l’OIAC, le chlore a été largué par hélicoptère sur des zones tenues par l’opposition syrienne (notamment dans la province d’Idleb, au nord-ouest du pays), alors que seule l’armée syrienne possède des hélicoptères dans le pays. Et comme l’organisation ne s’est pas prononcée pas sur la responsabilité de ces attaques (elle n’est pas habilitée à le faire), les Etats-Unis ont donc proposé, en juillet dernier, de confier à une équipe d’experts la mission d’identifier les responsables.

Coopération de la Syrie et mission d’un an

Selon la résolution, ce « mécanisme conjoint d’enquête » sera composé d’experts de l’ONU et de l’OIAC et formé dans un délai de 20 jours. La mission durera un an, avec la possibilité pour le Conseil de la prolonger par une nouvelle résolution, et devra rendre un premier rapport dans les 90 jours après le début de son enquête. Les experts seront chargés « d’identifier dans toute la mesure du possible les individus, entités, groupes et gouvernements » qui ont organisé, parrainé ou commis ces attaques.

Le gouvernement syrien sera tenu de « coopérer pleinement » avec eux en leur fournissant « toute information pertinente » et en leur permettant d’accéder aux sites des attaques, de recueillir des échantillons et d’interroger des témoins.

Une enquête de terrain qui s’annonce compliquée

Mais les enquêteurs risquent d’avoir beaucoup de mal à circuler en sécurité dans un pays en guerre et à trouver des indices probants, plusieurs mois après les faits. De plus, Moscou peut encore contester leurs conclusions ou s’opposer à la prolongation de l’enquête après un an. Et même si la culpabilité du régime est établie, il faudra pour le sanctionner faire adopter une nouvelle résolution, que la Russie pourra bloquer.

Certains diplomates du Conseil voient néanmoins dans le vote positif de Moscou un signe encourageant. Ils espèrent qu’il facilitera l’adoption de deux autres initiatives en discussion : une résolution française condamnant les largages de barils d’explosifs sur les civils et une déclaration de soutien au médiateur de l’ONU Staffan de Mistura, qui vient de proposer un nouveau plan de paix.


Selon des diplomates, la Russie devrait approuver une résolution en ce sens, alors qu’elle s’est toujours efforcée de protéger son allié syrien des pressions occidentales depuis le début de la guerre. Le vote est prévu pour 10 h (16 h, heure française) et devrait donc valider une résolution, résultat de près de cinq mois de négociations, bouclées ce mercredi lors d’une rencontre en Malaisie entre ministres des Affaires étrangères russe et américain, John Kerry et Sergueï Lavrov.

Armes chimiques en Syrie: Hollande dit avoir des «éléments» mais «pas de preuves»

Le chlore « systématiquement » utilisé comme arme chimique

Pour rappel, alors que la Syrie est censée avoir détruit tout son arsenal chimique, aux termes d’un accord américano-russe de septembre 2013 qui lui a permis d’éviter des frappes occidentales, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a conclu l’an dernier que du gaz de chlore (produit hautement toxique facilement accessible qui provoque des asphyxies) avait été « systématiquement » utilisé comme arme chimique dans le conflit syrien.

Selon l’OIAC, le chlore a été largué par hélicoptère sur des zones tenues par l’opposition syrienne (notamment dans la province d’Idleb, au nord-ouest du pays), alors que seule l’armée syrienne possède des hélicoptères dans le pays. Et comme l’organisation ne s’est pas prononcée pas sur la responsabilité de ces attaques (elle n’est pas habilitée à le faire), les Etats-Unis ont donc proposé, en juillet dernier, de confier à une équipe d’experts la mission d’identifier les responsables.

Coopération de la Syrie et mission d’un an

Selon la résolution, ce « mécanisme conjoint d’enquête » sera composé d’experts de l’ONU et de l’OIAC et formé dans un délai de 20 jours. La mission durera un an, avec la possibilité pour le Conseil de la prolonger par une nouvelle résolution, et devra rendre un premier rapport dans les 90 jours après le début de son enquête. Les experts seront chargés « d’identifier dans toute la mesure du possible les individus, entités, groupes et gouvernements » qui ont organisé, parrainé ou commis ces attaques.

Le gouvernement syrien sera tenu de « coopérer pleinement » avec eux en leur fournissant « toute information pertinente » et en leur permettant d’accéder aux sites des attaques, de recueillir des échantillons et d’interroger des témoins.

Une enquête de terrain qui s’annonce compliquée

Mais les enquêteurs risquent d’avoir beaucoup de mal à circuler en sécurité dans un pays en guerre et à trouver des indices probants, plusieurs mois après les faits. De plus, Moscou peut encore contester leurs conclusions ou s’opposer à la prolongation de l’enquête après un an. Et même si la culpabilité du régime est établie, il faudra pour le sanctionner faire adopter une nouvelle résolution, que la Russie pourra bloquer.

Certains diplomates du Conseil voient néanmoins dans le vote positif de Moscou un signe encourageant. Ils espèrent qu’il facilitera l’adoption de deux autres initiatives en discussion : une résolution française condamnant les largages de barils d’explosifs sur les civils et une déclaration de soutien au médiateur de l’ONU Staffan de Mistura, qui vient de proposer un nouveau plan de paix.