Katmandou dévastée
DiaporamaCharlotte Gonthier
La ville de Katmandou, située à 80 kilomètres de l'épicentre du séisme qui a touché le Népal, est dévastée. Des centaines d'habitants sinistrés fuient la ville qui est touchée par de nombreuses répliques de 5 à 6 sur l'échelle de Richter. Les spécialistes sismographes s'attendent à de nouvelles répliques pouvant être plus puissantes et indiquent que ces dernières devraient diminuer mais durer encore plusieurs semaines.
Réalisation: Charlotte Gonthier
La ville de Katmandou, située à 80 kilomètres de l'épicentre du séisme qui a touché le Népal, est dévastée. Des centaines d'habitants sinistrés fuient la ville qui est touchée par de nombreuses répliques de 5 à 6 sur l'échelle de Richter. Les spécialistes sismographes s'attendent à de nouvelles répliques pouvant être plus puissantes et indiquent que ces dernières devraient diminuer mais durer encore plusieurs semaines.
Réalisation: Charlotte Gonthier
James Jackson, spécialiste de la tectonique à l'Université de Cambridge, a indiqué à l'AFP que le tremblement de terre a pu déplacer la ville de quelques mètres vers le sud.
La région de Katmandou s'est également soulevée d'environ 50 centimètres, tandis qu'au nord, une zone s'est abaissée de 50 centimètres, ajoute l’expert.
Le sol tremble encore dans la capitale népalaise et aux alentours. Le bilan humain est lourd et continue d'augmenter.
Le paysage est désolé. Les maisons, les immeubles, les temples, toutes les constructions de la ville ont été touchées plus ou moins gravement par la secousse de magnitude 7.8.
Les immeubles qui tiennent encore debout ont été fragilisés par le séisme. Les familles récupèrent leurs biens pour partir et se réfugier dans des tentes à l'extérieur de la ville.
Un des plus vieux temples de Katmandou n'est plus qu'un tas de pierre.
Le lieu le plus touché de la capitale népalaise est la place du Durbar.
L'une des attractions touristiques les plus courues de Katmandou est réduite en cendres. Il s'agit de la tour Bhimsen aussi nommée tour de Dharahara. Cette tour haute de plus de 61 mètres a été reconstruite en 1934 après avoir été détruite par un tremblement de terre. Lors du séisme du 25 avril 2015 il y a avait environ deux cent personnes à l'intérieur.
L'héritage culturelle du Népal n'est plus. Les temples se sont effondrés ou ont été fortement endommagés.
Les statues de divinités sont au sol.
La reconstruction sera longue. Le bilan financier des dégâts n'a pas encore était évalué mais le pays qui affiche un PIB de 1.000 dollars par habitant va avoir du mal à se relever.
Selon Rajiv Biswas, chef économiste pour l'Asie-Pacifique du cabinet IHS: «Le séisme a un impact dévastateur sur l'économie du Népal, qui est un pays très pauvre et a des capacités extrêmement limitées de financer les secours et la reconstruction en comptant sur ses seules ressources.»
La place du Durbar n'a plus un seul bâtiment en état.
Le temple qui trônait en haut des escalier a disparu.
Les reliefs de la ville ont changé.
Le paysage ne sera plus jamais le même. Les bâtiments touchés vont tous être rasés.
Les trottoirs sont jonchés de débris d'immeubles.
Les murs de briques se sont écroulés comme des châteaux de cartes.
Une partie d'une demeure s'est décrochée pendant la secousse.
Les habitants de Katmandou découvrent désolés l'étendue des dégâts subis par leur ville.
Des familles ont tout perdu dans cette catastrophe naturelle.
Le quartier de Balaju à Katmandou n'est plus qu'un tas de pierre.
Il n'y a pas que les habitations qu'il va falloir reconstruire. Tous les systèmes électriques et les arrivées d'eau et de gaz ont été ravagés.