DiaporamaTrump président: Les pressentis au gouvernement

Trump président: Les pressentis au gouvernement

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President-elect Donald Trump and campaign manager Kellyanne Conway celebrate during an election night rally Wednesday, Nov. 9, 2016, in New York. (AP Photo/John Locher)/otk101/110020852758/1611091716
President-elect Donald Trump and campaign manager Kellyanne Conway celebrate during an election night rally Wednesday, Nov. 9, 2016, in New York. (AP Photo/John Locher)/otk101/110020852758/1611091716 - John Locher/AP/SIPA
Philippe Berry

Philippe Berry

Derrière la victoire de Donald Trump<br/>face à Hillary Clinton, il y a une armée de soldats fidèles. Qu'on
retrouve dans son équipe de transition et qui pourraient occuper des
postes-clés de son gouvernement. En voici la présentation.

KELLYANNE CONWAY (photo), la
campaign manager

Propulsée à la barre d'un navire qui sombrait
en août 2016, cette ancienne sondeuse qui travaillait pour l'ennemi
Ted Cruz a réussi à canaliser les excès de Donald Trump. La directrice de campagne lui
aurait même confisqué son compte Twitter dans la dernière ligne
droite afin de éviter une bourde fatale. On pourrait la retrouver comme
porte-parole de la Maison Blanche.

Réalisation : Philippe Berry

 - John Locher/AP/SIPA

Derrière la victoire de Donald Trump<br/>face à Hillary Clinton, il y a une armée de soldats fidèles. Qu'on
retrouve dans son équipe de transition et qui pourraient occuper des
postes-clés de son gouvernement. En voici la présentation.

KELLYANNE CONWAY (photo), la
campaign manager

Propulsée à la barre d'un navire qui sombrait
en août 2016, cette ancienne sondeuse qui travaillait pour l'ennemi
Ted Cruz a réussi à canaliser les excès de Donald Trump. La directrice de campagne lui
aurait même confisqué son compte Twitter dans la dernière ligne
droite afin de éviter une bourde fatale. On pourrait la retrouver comme
porte-parole de la Maison Blanche.

Réalisation : Philippe Berry

 - E.VUCCI/AP/SIPA

STEVE BANNON, l'homme de l'ombre

Le sulfureux patron du site Breibart News (au centre sur la photo), vitrine médiatique de
l'ultra-droite américaine, a officié comme directeur exécutif de
la campagne. Il vient d'être nommé chef de la stratégie et haut
conseiller à la Maison Blanche. Pour le démocrate Bernie Sanders, la «nomination
d'une personne raciste à un poste de direction est totalement
inacceptable».  

 - John Locher/AP/SIPA

REINCE PRIEBUS, le futur chief of staff

Malgré une fronde violente, le
patron du parti républicain a réussi à éviter l'implosion de sa
famille. Il est resté fidèle au candidat, même quand ce dernier
était au fond du trou après l'épisode de ses remarques sur les
femmes. En le nommant chef de cabinet de la Maison-Blanche, Donald
Trump veut apaiser l'establishment républicain, même si Priebus
devra partager certaines de ses responsabilités avec Steve Bannon.

 - E.VUCCI/AP/SIPA

MIKE PENCE, le vice-président
fidèle

On ne l'a pas beaucoup entendu pendant la campagne. Mais
il n'a pas abandonné son général, même quand la bataille semblait
perdue. Et sa bonne performance lors du débat a marqué le début de
la remontée de Trump. Pence jouera «un rôle important», selon
Trump, notamment comme agent de liaison avec le Congrès, où il a
siégé pendant dix ans.

 - SIPANY/SIPA

JARED KUSHNER, le gendre influent

A 35 ans, le mari d'Ivanka Trump a fait fortune dans l'immobilier,
comme son beau-père. Pendant la campagne, il s'est imposé comme
l'une des voix les plus écoutées par Donald Trump. Lors de la
transition, il aurait obtenu l'éviction de Chris Christie, qui avait
fait condamner son père en 2004 lorsqu'il était procureur du New
Jersey, rapporte le Washington<br/>Post. Les Lannister vous passent le bonjour (#GameOfThrones).

 - SIPANY/SIPA

IVANKA et DONALD TRUMP Jr, les
enfants conseillers

Des cinq enfants Trump, ce sont ceux qu'on a
le plus vus pendant la campagne. Occuperont-ils une fonction formelle
à la Maison Blanche? Ce n'est pas impossible, même s'ils devraient
renoncer à tout salaire. Trump pourraient plutôt en faire des
conseillers spéciaux («tsars»), comme Bill Clinton l'avait fait
avec Hillary sur la santé.

 - Bob Karp/AP/SIPA

CHRIS CHRISTIE, le punching-ball

Le gouverneur du New Jersey a été le premier républicain de renom
à soutenir Donald Trump. Parfois traité comme un laquais, selon les
médias américains, il a été snobé pour le poste de
vice-président et vient d'être écarté de l'équipe de transition.
Cet ancien procureur pourrait prétendre au poste d'Attorney general
(ministre de la Justice), mais avec ses casseroles judiciaires, ça
risque d'être un gros «no no».

 - C.KASTER/AP/SIPA

RUDOLPH GIULIANI, le revenant

Soutien indéfectible de Trump pendant la campagne, l'ancien maire de
New York tient la corde pour le poste de Secrétaire d'Etat (ministre des Affaires étrangères), selon
CNN. Mais son manque d'expérience diplomatique et de potentiels
conflits d'intérêts financiers à l'étranger pourraient lui barrer
la route.

 - Jeff Malet/NEWSCOM/SIPA

JOHN BOLTON, le fantôme de Bush

Si la solution Giuliani tombe à l'eau, l'ancien ambassadeur de
George W. Bush aux Nations unies pourrait hériter des Affaires
étrangères. Ses positions néo-conservatrices risqueraient
cependant de s'opposer aux vues isolationnistes avancées par
Trump pendant la campagne.

 - Manuel Balce Ceneta/AP/SIPA

NEWT GINGRICH, l'ancien prof
d'histoire-géo

Speaker de la Chambre entre 1995 et 1999,
l'ancienne Némésis de Bill Clinton flatte Trump depuis plus d'un
an. Ça n'a pas marché pour le poste de vice- président. Il espère avoir plus de
chances pour celui de Secrétaire d'Etat.

 - E.VUCCI/AP/SIPA

JEFF SESSIONS, Mr Immigration

Le
mur promis par Trump et les expulsions de masse, c'est lui. Le
sénateur de l'Alabama pourrait hériter de la Justice, et les
sans-papiers tremblent déjà.

 - L.BURKE/AP/SIPA

Le général MICHAEL FLYNN, la
caution défense

Nommé directeur de la Defense Intelligence Agency par Obama, il s'est rallié très tôt à Trump. On devrait le
retrouver comme conseiller à la sécurité nationale.

 - Jeff Malet/NEWSCOM/SIPA

FRANK GAFFNEY, l'islamophobe

Cet ancien du Pentagone a affirmé à plusieurs reprises qu'Obama
était «musulman». Surfant sur les théories du complot, il parle
régulièrement de la présence «d'une cinquième colonne islamiste
opérant» aux Etats-Unis. Il officierait comme conseiller informel
dans l'équipe de transition, selon<br/&gt;le New York Times, mais l'intéressé a démenti.

 - Competitive Enterprise Institute

MYRON EBELL, le climato-sceptique

Son visage vous rappelle quelque chose? Il était placardé à la COP
21 de Paris comme l'un des «sept criminels du climat». Ce lobbyiste
à la solde de l'industrie du charbon est pressenti pour diriger...
l'EPA, l'agence gouvernementale des Etats-Unis pour l'environnement.

 - C.KASTER/AP/SIPA

STEVEN MUNCHIN, le banquier promis
au Trésor

Ancien de la banque Goldman Sachs reconverti en producteur
hollywoodien, le directeur financier de la campagne de Trump est le
favori pour prendre la tête du département du Trésor, selon<br/>Bloomberg.

 - Mark Lennihan/AP/SIPA

WILBUR ROSS, le vétéran de Wall
Street

A 78 ans, l'investisseur pourrait prendre la tête du Commerce.
Ce poste sera l'un des plus en vue du gouvernement Trump, alors que
ce dernier a promis de renégocier de nombreux accords commerciaux.

 - M.TERRILL/AP/SIPA

COREY LEWANDOWSKI, le samouraï

Il n'avait jamais misé sur le bon cheval. Mais en devenant le
directeur de la campagne de Donald Trump, en 2015, ce quasi-inconnu
s'est retrouvé sur le devant de la scène. Sacrifié par Trump après
avoir agrippé une journaliste, il a continué de défendre son
patron comme consultant sur CNN. Il est pressenti pour devenir le
président du parti républicain.

 - M.ALTAFFER/SIPA/AP

DAN SCAVINO, le caddie devenu
community manager

Il a porté les clubs de golf de Donald Trump
quand il avait 16 ans. Il ne l'a plus quitté. En charge des réseaux
sociaux, Dan Scavino (sur la photo entre Corey Lewandowski et Michael Glassner, adjoint de la directrice de campagne), affirme qu'il découvre souvent les tweets de son patron
après leur publication. A la Maison Blanche, il faudra sans doute le
contrôler davantage.

 - Carolyn Kaster/AP/SIPA

KATRINA PIERSON, la prosélyte

Cette activiste du Tea Party a d'abord soutenu Ted Cruz, en 2012.
Convertie par Donald Trump, elle l'a défendu inlassablement sur les
plateaux de télévision comme porte-parole, polémique après polémique.

 - Monica Jorge/SIPA/AP

HOPE HICKS, la directrice de la
communication

Elle n'a même
pas 30 ans, et elle a connu un ascension météorique. Simple
employée dans une entreprise de relations publiques, elle a tapé
dans l'œil d'Ivanka Trump et s'est retrouvée en charge de la
communication de son père. Prochaine destination: la Maison Blanche.