DiaporamaJO: Expulsés pour laisser la place au parc Olympique

JO: Expulsés pour laisser la place au parc Olympique

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Jose Gomes, 59, does maintenance tasks in his house at Vila Autodromo next to the construction site of the Olympic Park for Rio 2016 Olympic games in Rio de Janeiro, Brazil, on February 25, 2016. Some families have refused to move out until they receive an eviction order by the municipal authorities. A passage connecting the Olympic Park with the Athletes Village is planned to be built on the site.  AFP PHOTO / YASUYOSHI CHIBA / AFP / YASUYOSHI CHIBA
Jose Gomes, 59, does maintenance tasks in his house at Vila Autodromo next to the construction site of the Olympic Park for Rio 2016 Olympic games in Rio de Janeiro, Brazil, on February 25, 2016. Some families have refused to move out until they receive an eviction order by the municipal authorities. A passage connecting the Olympic Park with the Athletes Village is planned to be built on the site. AFP PHOTO / YASUYOSHI CHIBA / AFP / YASUYOSHI CHIBA - YASUYOSHI CHIBA/AFP/AFP
Charlotte Gonthier

Charlotte Gonthier

Un bidonville posté sur le chemin du parc Olympique a commencé à être détruit par la municipalité de Rio de Janeiro, son nom Vila Autodromo. Il ne faudrait pas que la vue depuis ce luxueux building soit gâché par la pauvreté des habitants de la deuxième plus grand ville du Brésil. Pourtant, la communauté de Vila Autodromo y est installée depuis plus de trente ans. De la cabane en bois à la maison avec piscine, les habitants avaient leur vie, leurs habitudes. Dur de devoir tout laisser. Si certains ont accepté une compensation financière pour quitter les lieux, d'autres refusent de partir. 

Photo: Jose Gomes devant sa maison avec la parc Olympique en arrière plan.

Réalisation: Charlotte Gonthier

 - YASUYOSHI CHIBA/AFP/AFP

Un bidonville posté sur le chemin du parc Olympique a commencé à être détruit par la municipalité de Rio de Janeiro, son nom Vila Autodromo. Il ne faudrait pas que la vue depuis ce luxueux building soit gâché par la pauvreté des habitants de la deuxième plus grand ville du Brésil. Pourtant, la communauté de Vila Autodromo y est installée depuis plus de trente ans. De la cabane en bois à la maison avec piscine, les habitants avaient leur vie, leurs habitudes. Dur de devoir tout laisser. Si certains ont accepté une compensation financière pour quitter les lieux, d'autres refusent de partir. 

Photo: Jose Gomes devant sa maison avec la parc Olympique en arrière plan.

Réalisation: Charlotte Gonthier

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A la place de ces maisons qui sont détruites, une voie rapide et un parking vont voir le jour.

 - Renata Brito/AP/SIPA

Les démolitions ont débuté dès la fin février par les maisons dont les habitants sont partis rapidement après un accord financier de la mairie de Rio de Janeiro. Le 8 mars, la police était tout de même présente pour faire face aux quelques personnes qui ne veulent pas quitter leur maison.

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Des ordres d'expulsion ont été distribués en ce mois de mars à toutes les familles qui n'avaient pas voulu déménager.

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 Maria da Penha Macena devant sa demeure après sa démolition.

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Cela fait des années que les habitants de Vila Autodromo se battent contre la démolition de leur lieu de vie. 

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Les habitants ne peuvent plus avoir accès à leur demeure ou à ce qu'il en reste sans être escorté par des agents de sécurité du parc. Les biens trouvés sur place sont donc empilés contre un mur pour que leur propriétaire les retrouve.

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L'entraide fonctionne assez bien entre ces voisins qui se sont longuement côtoyé. 

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Marcio Henrique assis sur ce qu'il reste de sa maison.

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L'un des sites olympique vu depuis les ruines d'une des maisons de Vila Autodromo.

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Aux dires de résistants à ce projet de démolition, si la voie rapide passe par la Vila Autodromo c'était pour démolir le lieu. Pour eux, la voie rapide aurait été plus droite et plus rapide sans passer par ce lieu prisé par les agences immobilières. 

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A l'origine, la favela avait été installéé autour d'une lagune par ses premiers habitants qui était des pêcheurs.

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Rafaela Silva dos Santos et son mari Marcio Enrique qui porte leur bébé Sofia Valentina dans leur maison de Vila Autodromo, le 9 mars 2016. Les dos Santos disent qu'ils ont été agressés par la gardes municipaux qui patrouillent souvent le bidonville. Ils disent également avoir reçu des appels téléphoniques anonymes leur demandant de partir.

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Une des dernières maisons a être encore debout.

 - Silvia Izquierdo/AP/SIPA

Une des résidentes Sandra Maria montre la plaque de sa rue.