INTERNATIONALAttentats de Moscou: L'une des deux kamikazes était une adolescente de 17 ans

Attentats de Moscou: L'une des deux kamikazes était une adolescente de 17 ans

INTERNATIONALSon mari, un rebelle du Caucase, avait été abattu par la police en décembre...
C.C. avec agence

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Les enquêteurs russes ont identifié l'une des deux femmes kamikazes qui ont provoqué la mort de 39 personnes lundi dans le métro de Moscou, une adolescente de 17 ans qui serait la veuve d'un rebelle du Caucase, rapporte ce vendredi le quotidien russe Kommersant.

Veuve de l'«Emir du Daguestan»

Le journal publie une photo du couple, montrant une jeune fille voilée et entièrement vêtue de noir, au visage encore poupon, enlacée par le jeune homme, tous deux tenant un pistolet. Djennet Abdourakhmanova a fait la connaissance de ce dernier lorsqu'elle n'avait que 16 ans, d'abord sur Internet, puis l'a rencontré et a été amenée chez lui quasiment de force, selon Kommersant.

Oumalat Magomedov, alias «Al-Bara» et considéré par les rebelles comme l'«Emir du Daguestan», était un proche du leader rebelle Dokou Oumarov, qui se fait appeler «Emir du Caucase» et a revendiqué les deux attentats de Moscou dans une vidéo publiée mercredi.

Tombée «sous l'influence d'idéologues wahhabites»

Oumalat Magomedov a été abattu le 31 décembre dernier à Khassaviourt, dans l'ouest du Daguestan, lors d'un échange de tirs avec la police, alors que celle-ci voulait arrêter la voiture où il se trouvait pour procéder à un contrôle.

Selon l'une des versions de l'enquête, la jeune femme serait tombée après la mort de son conjoint «sous l'influence d'idéologues wahhabites» qui l'auraient «convaincue de se sacrifier pour venger son mari».

La deuxième kamikaze pourrait être tchétchène

Dans une interview donnée à 20minutes.fr mercredi, Thornike Gordadze, le responsable de l'observatoire du Caucase à l'institut français des études anatoliennes d'Istanbul, notait la prédisposition de personnes de plus en plus jeunes au Daguestan «capables d'accomplir ce genre d'attentats».

Kommersant indique par ailleurs que l'identité de la deuxième kamikaze n'a pas encore été formellement établie, mais qu'il pourrait s'agir d'une femme originaire de Tchétchénie, Markha Oustarkhanova.