ELECTIONSAfrique du Sud: le parti de Mandela revendique une «solide» victoire

Afrique du Sud: le parti de Mandela revendique une «solide» victoire

ELECTIONSLa victoire annoncée de l'AMC ouvre la voie à la reconduite du président Jacob Zuma...
Avec agence

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Le parti au pouvoir en Afrique du Sud, le Congrès national africain (ANC), a revendiqué jeudi une «solide» victoire aux élections législatives de la veille, à la suite desquelles les députés devraient sans surprise porter à la présidence du pays Jacob Zuma.

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«Nous nous attendons à une solide victoire», a déclaré le secrétaire général de l'ANC Gwede Mantashe. «Si nous obtenons la majorité des deux tiers, ce n'est que du bonus mais nous ne sommes pas obsédés par ces chiffres», a-t-il souligné.


Ultramajoritaire depuis la chute de l'apartheid, l'ANC se trouvait largement en tête du scrutin avec plus de 64% des voix sur 5,5 millions de bulletins dépouillés à 12h heure de France (près du quart des inscrits) sur un total de 23 millions d'inscrits, selon la Commission électorale. L'Alliance démocratique (DA, ex-opposition sous l'apartheid) disposait pour sa part de 18,5% des voix, suivie par le Congrès du Peuple (Cope, formé en décembre par des dissidents de l'ANC) avec 8%.


Malgré les affaires...


Le parti au pouvoir, qui jouit d'une forte légitimité hérité de son combat contre l'ancien régime ségrégationniste, semblait donc certaine de décrocher un nouveau mandat de cinq ans et a invité ses supporteurs à une «fête post-électorale» en fin d'après-midi à Johannesburg avec son leader Jacob Zuma.


Selon toute logique, le chef de l'ANC, 67 ans, qui vient de bénéficier d'un abandon de poursuites pour corruption à son encontre, devrait être élu président de la République lors d'une séance extraordinaire du Parlement, le 6 mai. Les déboires judiciaires de cet autodidacte charismatique et les turbulences liées aux luttes intestines au sein de l'ANC – qui ont culminé par la démission forcée du président Thabo Mbeki en septembre – n'ont pas découragé les électeurs.