NUCLEAIREL'Union européenne défend l'accord sur le nucléaire iranien

Nucléaire iranien: L’Union européenne, suspendue à la décision de Donald Trump, défend l’accord

NUCLEAIRELe président américain Donald Trump doit rendre publique ce vendredi sa décision de réimposer ou non des sanctions économiques contre l’Iran…
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

L’avenir de l’accord sur le nucléaire iranien pourrait se jouer aujourd’hui. Le président américain Donald Trump doit rendre publique ce vendredi sa décision de réimposer ou non des sanctions économiques contre l’Iran, au risque de torpiller l’accord nucléaire conclu en 2015 avec Téhéran, défendu par les autres puissances signataires.

Farouche détracteur de cet accord, le président américain était censé prendre sa décision lors d’une réunion jeudi avec ses principaux conseillers, selon un membre de l’administration. En octobre, il avait déjà refusé de « certifier » que Téhéran respectait les termes de l’accord, semant la confusion sur le sort du texte âprement négocié pendant plus de deux ans entre l’Iran et les grandes puissances ( Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie).

Prolongation de la suspension ou nouvelles sanctions ?

Les sanctions américaines contre le programme nucléaire iranien font l’objet d’une suspension temporaire, régulièrement renouvelée par le président qui peut aussi les remettre en place s’il estime que Téhéran ne respecte pas ses engagements.

Selon des responsables américains, Donald Trump pourrait prolonger, avec réticence, cette suspension qui arrive à échéance ce week-end. Et il pourrait aussi imposer de nouvelles sanctions liées à d’autres problèmes que le nucléaire, comme les droits de l’homme ou le soutien à des groupes extrémistes à l’étranger.

Réunis jeudi à Bruxelles, les Européens ont de nouveau défendu l’accord qui empêche l’Iran de développer un programme nucléaire militaire en échange de la levée de certaines sanctions économiques. Le président français Emmanuel Macron a également signifié jeudi par téléphone à Donald Trump « la détermination de la France en faveur d’une application stricte de l’accord​ et l’importance de son respect par l’ensemble de ses signataires », selon l’Elysée.