ETATS-UNISL'ex-directeur de campagne de Trump réfute les accusations qui le visent

Affaire russe: L'ex-directeur de campagne de Trump réfute les accusations qui le visent

ETATS-UNISLe chef de l’Etat américain a réaffirmé lundi qu’il n’existait « aucune collusion » entre son équipe et la Russie…
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

L’ancien directeur de campagne de Donald Trump, Paul Manafort, s’est vu signifier de se livrer à la justice ce lundi matin dans le cadre de l’enquête sur l’affaire russe menée par le procureur spécial Robert Mueller, affirme le New York Times. Il a été inculpé dans la foulée de complot contre les Etats-Unis.

Il s’agit des premières inculpations dans le cadre de cette enquête sur l’ingérence de la Russie dans l’élection présidentielle de novembre 2016. L’injonction concerne également Rick Gates, un associé de Paul Manafort, et un troisième conseiller de Donald Trump.

Le chef de l’Etat américain a réaffirmé lundi qu’il n’existait « aucune collusion » entre son équipe et la Russie.

« Il n’y a AUCUNE COLLUSION ! », a-t-il tweeté. « Désolé, mais c’était il y a des années, avant que Paul Manafort ne fasse partie de la campagne Trump », a-t-il encore écrit. « Pourquoi Hillary la crapule et les démocrates ne sont-ils pas visés ????? », a-t-il ajouté.

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Paul Manafort a plaidé non coupable lundi des accusations qui le visent, lors de sa première comparution devant une juge fédérale. Paul Manafort, ainsi que son associé Richard Gates, ont rejeté les douze chefs d'inculpation dont ils sont l'objet, parmi lesquels complot contre les Etats-Unis, blanchiment, fausses déclarations et non déclarations de comptes détenus à l'étranger, lors de cette audience publique à Washington.

Directeur de campagne jusqu’en août 2016

Selon le New York Times, le nom de Rick Gates apparaît sur des documents de sociétés domiciliées à Chypre et par lesquelles Paul Manafort aurait reçu des paiements en provenance d’Europe de l’est.

Paul Manafort a dirigé la campagne de Donald Trump jusqu’en août 2016 avant d’être contraint de démissionner notamment suite à des révélations sur ses liens avec des oligarques ukrainiens pro-russes.

Le FBI avait perquisitionné fin juillet une de ses résidences et avait saisi des documents.