ETATS-UNISTraité de «débile» par Tillerson, Trump assure qu'il a un QI élevé

Traité de «débile» par son secrétaire d'Etat, Trump assure qu'il a un QI élevé

ETATS-UNISLa querelle avec Rex Tillerson continue...
Philippe Berry

P.B. avec AFP

Il n’a pas digéré l’affaire. Donald Trump, qui aurait été qualifié dans son dos de « débile » (« moron ») par son secrétaire d’Etat, a riposté mardi dans une interview, affirmant qu’il avait un QI supérieur à celui de Rex Tillerson.

« Je pense que c’est une fausse information », affirme Donald Trump dans un entretien au magazine Forbes publié mardi. « Mais s’il l’a dit, je pense qu’il faudra comparer nos tests de QI. Et je peux vous dire qui va gagner », ajoute-t-il aussitôt.

Interrogé en milieu de journée dans le Bureau ovale sur le fait de savoir s’il avait toujours confiance dans son secrétaire d’Etat, il a répondu « oui ». N’a-t-il pas affaibli le chef de la diplomatie en le prenant publiquement à partie ? « Je n’ai affaibli personne, je ne crois pas au fait d’affaiblir qui que ce soit », a-t-il répondu. Les deux hommes devaient déjeuner ensemble mercredi à la Maison Blanche en présence également de Jim Mattis, secrétaire américain à la Défense, qui cherche à les réconcilier.

Tillerson n’a pas démenti

Selon la chaîne NBC News, le secrétaire d’Etat a qualifié le président américain de « débile » à la fin d’une réunion au Pentagone cet été, des propos démentis par son porte-parole. Mais en conférence de presse, Rex Tillerson a botté en touche, refusant de commenter « des trucs sans importance ».

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Du coup, ce non-démenti a été interprété par les médias américains comme un aveu, ce qu’il aurait fait fulminer Donald Trump, selon Politico. Après tout, on parle d’un homme qui, lors d’un débat télévisé lors de la primaire républicaine, avait défendu la taille de ses mains et, implicitement, de son pénis. Un peu sensible, Mr President ?