Panique à bord. La Chine a déclenché dimanche un plan d’urgence pour contrôler le niveau des radiations le long de sa frontière avec la Corée du Nord, à la suite du nouvel essai nucléaire effectué par Pyongyang, a annoncé le ministère chinois de l’Environnement.
Les autorités chinoises ont déclenché dès 5 h 46 (heure française), soit peu après l’essai nucléaire, un « plan d’urgence » visant à effectuer « des mesures de contrôle d’urgence des radiations » dans les zones frontalières du Nord-Est, a indiqué le ministère dans un bref communiqué. Il n’a pas précisé si des radiations avaient été détectées. Donald Trump a d’ailleurs déclaré ce dimanche que la Corée du Nord était devenue « une grande menace pour la Chine ».
Une secousse ressentie aux régions frontalières du Nord-Est chinois
Le niveau d’urgence adopté est le deuxième sur l’échelle chinoise des « plans d’urgence » qui en compte quatre, selon le communiqué. Par ailleurs, le ministère a précisé que les stations de contrôle automatique des radiations situées dans les trois provinces du Nord-Est (Heilongjiang, Jilin, Liaoning) ainsi que dans celle du Shandong (Est) « sont en état de fonctionnement normal ».
L’explosion, survenue vers 5 h 30 (heure française), a été à l’origine d’une secousse tellurique ressentie jusque dans les régions frontalières du Nord-Est chinois. De leur côté, les autorités russes ont assuré dimanche que les niveaux de radiation dans l’Extrême-Orient de la Russie se situaient dimanche « dans la fourchette normale » et qu'« aucun dépassement » n’avait été détecté.