ETATS-UNISUne élue propose de pénaliser la masturbation masculine

Texas: Une élue propose de pénaliser la masturbation masculine face aux menaces du droit à l’avortement

ETATS-UNISHumour et raisonnement par l’absurde au menu…
20 Minutes avec agence

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Punir la masturbation masculine. C’est ce qu’a proposé une élue au Texas (Etats-Unis), bien décidée à utiliser l’humour et le raisonnement par l’absurde pour dénoncer les menaces qui planent sur les droits des femmes, dont celui d’avorter.

La démocrate Jessica Farrar a ainsi déposé avec ironie une proposition de loi stipulant que tout homme « qui éjacule hors d’un vagin ou hors d’un établissement médical s’expose à une amende ». Cette dernière s’élèverait à 100 dollars, soit environ 114 euros, précise le projet plus sarcastique que sérieux de la Texane.

Objectif : marquer les esprits

Jessica Farrar sait bien que son texte ne sera jamais adopté mais entend en fait marquer les esprits en dressant un parallèle entre la remise en question du droit d’une femme à décider si elle veut ou non un enfant et celui d’un homme à recherche le plaisir en dehors de la conception.

En effet, un tel comportement pourrait être « assimilé à une action dirigée contre un enfant pas encore né », peut-on lire dans la proposition de loi. La démarche de la démocrate intervient au moment où une série de lois ont été votées ou proposées dans le but de compliquer l’accès des Texanes à l’avortement ou de multiplier les informations contradictoires, voire fausses, sur le sujet.

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« Nous ne pouvons gâcher aucune semence »

Comme l’explique Mashable, l’élue du Texas met notamment en avant la façon dont les femmes sont forcées à écouter le cœur du fœtus et à choisir entre un enterrement et une crémation pour celui-ci.

Mais aussi à devoir faire face à des propos culpabilisants ou erronés indiquant par exemple que le recours à l’IVG fait augmenter les risques de cancer du sein. « Si nous prenons toutes ces mesures au nom du caractère sacré de la vie, alors nous ne pouvons gâcher aucune semence », ironise ainsi, dans une interview à la BBC, Jessica Farrar.