ETATS-UNISEcoutes téléphoniques: Trump sommé de prouver ses accusations

Ecoutes téléphoniques: Trump sommé par John McCain de prouver ses accusations

ETATS-UNISLe milliardaire affirme que Barack Obama l’avait placé sous écoute avant l’élection présidentielle du 8 novembre dernier...
Mathias Cena

M.C. avec AFP

«Le président a deux options. Soit se rétracter, soit fournir l’information que le peuple américain mérite ». Dans une interview à CNN, le sénateur républicain John McCain a mis Donald Trump au défi, dimanche, de prouver comme il l’affirme que Barack Obama l’avait placé sous écoute avant l’élection présidentielle du 8 novembre dernier.

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« Je n’ai pas de raison de croire que c’est vrai, mais je crois aussi que le président des Etats-Unis peut éclaircir cela en une minute », a déclaré le sénateur, coutumier des critiques à l’encontre de Donald Trump.

« Tout ce qu’il a à faire, c’est de prendre son téléphone, appeler le directeur de la CIA, le directeur du renseignement national et de dire "OK, que s’est-il passé", car ils doivent certainement savoir si le précédent président des Etats-Unis avait placé sous écoute la Trump Tower. »

Aucune écoute, selon l’ex-chef du renseignement américain

Donald Trump avait formulé le 4 mars des accusations explosives dans une série de tweets à l’encontre de son prédécesseur, affirmant que Barack Obama avait placé ses lignes sur écoute avant l’élection présidentielle. Le porte-parole de l’ancien président avait démenti ces allégations.

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James Clapper, chef du renseignement américain sous Barack Obama a quant à lui affirmé dans une interview qu’aucune opération d’écoute n’avait été mise en œuvre par les agences relevant de sa responsabilité contre Donald Trump.

Donald Trump persiste dans ses accusations

Mais Donald Trump a persisté dans ses accusations et demandé que les commissions du Congrès qui enquêtent sur d’éventuelles ingérences de la Russie dans l’élection de novembre se chargent aussi d’enquêter sur ces éventuelles écoutes.

Le président de la chambre des Représentants Paul Ryan, qui fait partie d’un groupe de huit parlementaires qui accèdent à des informations classifiées, a dans une interview à la chaîne CBS News répondu « non » à la question de savoir s’il avait des raisons de soupçonner qu’il y avait une part de vérité dans les affirmations de Donald Trump. Il a cependant souligné qu’il ne voulait pas « devancer les commissions (chargées) du renseignement et leur enquête approfondie ».