Bye bye«Yes we did», des larmes et de l'espoir pour les adieux d'Obama

VIDEO. Etats-Unis: «Yes we did», des larmes et de l'espoir pour les adieux d'Obama

Bye byeLe président américain a tiré sa révérence depuis Chicago, dans un discours bourré d'émotion...
Philippe Berry

Philippe Berry

Voilà, la boucle est bouclée. Mardi, Barack Obama a fait ses adieux à l’Amérique, après huit ans passés à la Maison Blanche. Et même si « tout n’a pas été parfait », il l’a lancé devant la foule de sa ville adoptive de Chicago : « Yes we can, and yes we did ! » (« Oui, nous pouvons, et oui, nous l’avons fait »).

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Comme attendu, il a passé en revue ses succès. Chômage, réforme de la santé, accord de Paris sur le climat, mort de Ben Laden, normalisation des relations avec Cuba et bien d’autres. Réaliste, il a reconnu qu’il restait beaucoup de travail sur la question raciale, « qui continue de diviser l’Amérique ». Selon lui, il faudra que les lois changent pour mettre fin à la discrimination à l’embauche et enfin réformer le système judiciaire ». Mais surtout, il y aura besoin « de changements dans les coeurs ». Obama se dit toutefois optimiste quand il rencontre « la jeunesse de l’Amérique, altruiste, créative et patriotique. Le futur est entre de bonnes mains ».

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Quatre ans de plus ? « C’est impossible »

Le président a appelé les Américains à défendre la Constitution. « Notre démocratie est menacée à chaque fois que nous la considérons comme acquise », a-t-il lancé. Evoquant l’avenir, et l’arrivée de Donald Trump, le 20 janvier, il a étouffé les huées du public : « Non, non, non, non. La passation paisible du pouvoir d’un président élu librement à un autre a été l’une de mes promesses. » Un peu plus tard, alors que la foule chante « Four more years » (« Quatre ans de plus »), Obama sourit et lâche : « Non, ça, c’est impossible. » Il a promis de continuer le combat pour l’égalité et la justice en tant que citoyen ordinaire ».

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Les larmes pour Michelle Obama

L’émotion est allée crescendo. Quand il a remercié son équipe et tous les volontaires qui l’ont accompagné pendant ces huit ans. Et puis il a essuyé une larme quand il a rendu hommage à « la fille du sud Michelle LaVaughn Robinson Obama. Depuis plus de 25 ans, tu n’as pas été que ma femme et la mère de mes enfants, tu as été ma meilleure amie. Tu as accepté un rôle que tu n’avais pas demandé avec grâce, classe et humour. Tu as fait de la Maison Blanche un endroit qui appartient à tous ». Il a également eu un mot pour ses filles : « Malia et Sasha, de tout ce que j’ai fait dans la vie, être votre père est ce dont je suis le plus fier ».

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Sa famille l’a alors rejoint sur scène – sauf Sasha, qui était absente. Il a serré dans ses bras son « frère », Joe Biden. Comme en 2008, il a fait ses adieux au son de l’hymne de U2, City of Blinding Lights. La page Obama s’est refermée. Celle de Trump s’ouvre, déjà pleine d’incertitudes.