ENQUETEAssange entendu par la justice à l'ambassade d'Equateur de Londres

Assange entendu par la justice à l'ambassade d'Equateur de Londres

ENQUETEC’est la première fois que Julian Assange, accusé de viol depuis 2010, pourra donner sa version des faits à la justice...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Il pourra donner sa version des faits. Le fondateur de WikiLeaks, , doit être entendu lundi à l’ambassade d’Equateur à Londres où il est réfugié depuis 2012, par un procureur équatorien en présence d’un magistrat suédois, sur . Cette première audition est prévue à 10h GMT, selon une source gouvernementale suédoise. « Cela devrait durer plusieurs jours », a précisé Per Samuelsson, l’avocat suédois de Julian Assange, qui espère y assister au moins en partie.

Julian Assange « a toujours voulu donner sa version»

C’est la première fois que l’Australien de 45 ans, accusé de viol depuis 2010, pourra donner sa version des faits à la justice. Assisteront à cette audition la procureure en chef Ingrid Isgren, magistrat instructeur adjoint dans l’enquête visant le fondateur de WikiLeaks, ainsi qu’un inspecteur de police, a indiqué le parquet de Stockholm dans un communiqué.

Alors que la justice suédoise l’accuse de s’être systématiquement soustrait à ses convocations, Per Samuelsson assure que Julian Assange « a toujours voulu donner sa version des faits directement aux enquêteurs ». « Nous demandons cette audition depuis 2010 », a-t-il expliqué. « Il veut une chance de laver son honneur (…) et espère que l’enquête préliminaire sera abandonnée » après l’interrogatoire. Un prélèvement sera effectué sur Julian Assange -s’il y consent- à des fins de comparaison d’ADN, selon le parquet suédois.

«Une chance de laver son honneur»

La transcription de l’interrogatoire sera remise ultérieurement aux magistrats suédois, lesquels décideront de la suite à donner à l’enquête. Bête noire de l’ex-hacker australien, la procureure suédoise chargée du dossier, Marianne Ny, s’est félicitée du fait que « l’enquête préliminaire puisse se poursuivre grâce à l’audition du suspect ».

La Suède et l’Equateur négocient depuis des mois les conditions de son interrogatoire. L’Equateur a imposé que ce soit un procureur équatorien qui pose les questions, même si celles-ci sont suggérées par les enquêteurs suédois.