PUNCHLINEDonald Trump, «de retour» sur Twitter, tacle le «New York Times»

Donald Trump, «de retour» sur Twitter, s'en prend au «New York Times», qui réplique

PUNCHLINEDonald Trump a repris ses habitudes sur le réseau social Twitter, après une trêve de quelques jours...
Laure Cometti

L.C. avec AFP

La trêve aura été de courte durée. , qui avait promis d’utiliser plus modérément les réseaux sociaux après le 8 novembre dernier, s’en est pris à plusieurs reprises au journal New York Times, qu’il juge « malhonnête », sur dimanche.

Et de trois !

Dans trois tweets, le magnat de l’immobilier a taclé le journal, qui a pris le parti d’Hillary Clinton pendant la campagne présidentielle, sur un ton pas tout à fait présidentiel. Le premier : « ouah, le @nytimes perd des milliers d’abonnés à cause de sa couverture très mauvaise et hautement imparfaite du « phénomène Trump »».

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Le journal a répondu au président élu, également sur Twitter, en précisant que le nombre de ses «nouveaux abonnés, print & digital» était «quatre fois supérieur à la normale».

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Le deuxième : « le @nytimes a envoyé une lettre à ses abonnés pour présenter des excuses pour son MAUVAIS traitement médiatique de moi. Je me demande si ça va changer - vous en doutez ? ».

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Une réaction à la promesse du directeur du quotidien Arthur Sulzberge, de couvrir « de manière juste » et « impartiale » la présidence de Donald Trump. Et le troisième : « Le @nytimes affirme aujourd’hui que DJT [Donald J. Trump] croit que «plus de pays devraient se doter d’armes nucléaires». Qu’ils sont malhonnêtes. Je n’ai jamais dit ça ! »

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Donald Trump avait en fait suggéré en mars dans le New York Times que le Japon et la Corée du Sud se dotent de l’arme nucléaire face à la Corée du Nord. Mais, critiqué par Hillary Clinton, il avait ensuite dit en mai : « Je n’ai jamais dit ça ».

« Il va falloir que je me refrène »

Pendant la campagne, Donald Trump a adopté sur Twitter un ton percutant et parfois agressif, taclant ses adversaires politiques, et qualifiant fréquemment les médias de « corrompus » et « malhonnêtes ». Il a estimé que le New York Times était « vraiment dégoûtant », « injuste et impartial », et qu’il « n’était plus une source crédible ».

La veille de l’élection, le 7 novembre, son équipe de campagne lui avait . Depuis sa victoire et jusqu’à dimanche, Donald Trump avait de nouveau tweeté, mais sur un ton rassembleur, consensuel. Il n’avait pas pu s’empêcher de tweeter vendredi, au sujet des manifestations anti-Trump : « Des professionnels de la protestation, incités par les médias, manifestent. Très injuste ! »

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Le président élu avait pourtant confié qu’il « allait devenir très modéré » sur le réseau social Twitter, selon l’extrait d’un entretien à la chaîne CBS réalisé vendredi et diffusé dimanche. « Il va falloir que je me refrène, si je continue de les utiliser », a-t-il reconnu. Les réseaux sociaux ont davantage de pouvoir que l’argent qu’ils dépensent », a fait valoir le milliardaire, qui leur attribue une part de sa victoire. « D’une certaine manière je l’ai prouvé », a-t-il dit à CBS.

Un « relecteur » de tweets ?

Son conseiller cité comme futur secrétaire d’Etat, l’ex président de la Chambre des représentants Newt Gingrich a admis sur CBS dimanche que Twitter était « une technique qui permet de toucher 13 à 14 millions de personnes gratuitement et de contourner le New York Times ». Mais il a conseillé au futur locataire de la Maison Blanche, qui compte près de 14,9 millions d’abonnés, d’avoir « toujours un relecteur » avant de tweeter.