ETATS-UNISTrump attaque le physique d'une de ses accusatrices pour la discréditer

«Elle ne serait pas mon premier choix», dit Donald Trump d'une de ses accusatrices

ETATS-UNISVendredi, le candidat républicain a été accablé par deux nouveaux témoignages...
Philippe Berry

Philippe Berry

Pas assez belles pour qu’il les harcèle. C’est la défense avancée par Donald Trump lors d’un meeting, vendredi. Alors que trois nouvelles femmes l’accusent à leur tour d’attouchements (cela fait donc 10 témoignages, au total), le candidat républicain s’est attaqué à leur à leur physique.

Jessica Leeds, 73 ans aujourd’hui, affirme que Donald Trump l’a attaquée à bord d’un avion au début des années 80, avec des mains « comme une pieuvre », qui ont touché ses seins et se sont glissées sous sa jupe. « Croyez-moi, elle ne serait pas mon premier choix », s’est moqué Trump devant ses supporteurs.

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Un peu plus tard, il recommence, le sourire en coin : « Quand vous regardez cette horrible femme, vous vous dites ''Non, je ne crois pas…'' ». La veille, il avait employé la même stratégie pour parler des accusations de Natasha Stoynoff, journaliste à People Magazine : « Regardez sa page Facebook, vous comprendrez… »

Un témoin discutable à la défense de Trump

Vendredi après-midi, l’équipe de Trump a apporté une « preuve », qui selon elle, discrédite le témoignage de Jessica Leeds. Anthony Gilberthorpe, un Britannique de 54 ans, affirme dans le New York Post qu’il était assis de l’autre côté de l’allée lors du fameux vol en 1980 ou 1981 et que les événements décrits par l’accusatrice ne sont « jamais arrivés ». « Non seulement Trump n’a pas fait cela (j’étais là tout le temps), mais c’était elle qui flirtait », jure-t-il.

Une simple recherche Internet permet d’en savoir plus sur ce témoin. En 2014, il avait affirmé qu’il avait « fourni des garçons mineurs aux ministres de Margaret Thatcher » pour des « sex parties ». Dans les années 80, il a également réussi à convaincre un journal local de couvrir ses fiançailles, qui étaient en fait imaginaires.

Deux autres femmes témoignent

Vendredi, deux autres femmes ont accablé le candidat. Kristin Anderson, un ancien mannequin, affirme que Donald Trump a glissé sa main sous sa jupe dans une boîte de nuit, sans même lui parler, et lui a touché le sexe à travers sa culotte.

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Summer Zervos, elle, était une candidate du jeu The Apprentice. Après l’émission, elle a tenté de se faire embaucher par Donald Trump. Lors de ce qu’elle pensait être un entretien, « il m’a demandé de m’asseoir à côté de lui. Il m’a touché l’épaule et m’a embrassé agressivement et a placé sa main sur ma poitrine. » Dans la soirée, l’équipe de campagne du candidat a dénoncé « de fausses accusations par des personnes qui veulent de la publicité gratuite. C’est totalement ridicule ».