ETATS-UNISVIDEO. Le top 5 des choix de Donald Trump pour le poste de vice-président

VIDEO. Le top 5 des choix de Donald Trump pour le poste de vice-président

ETATS-UNISLe candidat républicain dévoilera son colistier lors de la Convention qui se tient à Cleveland du 18 au 21 juillet...
Philippe Berry

Philippe Berry

Qui pour compléter le ticket ? Dans une élection 2016 qui a fait exploser toutes les certitudes, le choix du partenaire de Donald Trump et d’Hillary Clinton sera scruté de près. Comme George Bush senior en 1988, Trump a indiqué qu’il présenterait son colistier à la dernière minute, lors de la convention républicaine qui se tient à Cleveland du 18 au 21 juillet. Sauf surprise, Clinton devrait attendre de voir la main de son adversaire pour réagir, alors que la grand-messe démocrate aura lieu à Philadelphie du 25 au 28 juillet. Voici les cinq favoris des bookmakers côté républicain.

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1.Jeff Sessions (sénateur de l’Alabama)

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Vous ne connaissez pas son nom ? Les Américains non plus, ce qui est gênant, alors que la notoriété est l’un des critères les plus importants pour le poste. Mais le sénateur de l’Alabama tient la corde chez les parieurs car il a choisi de soutenir Donald Trump au lieu de Ted Cruz, et il travaille dur pour réconcilier le candidat avec les barons républicains. Il serait chargé d’apporter un peu de légitimité au ticket. Problème : c’est un homme, vieux et blanc, qui ne permettrait pas vraiment à Trump d’élargir sa base auprès des jeunes, des femmes et des minorités.

2.Newt Gingrich (ancien Speaker de la Chambre)

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Certes, il ressemble au papy grincheux du film d’animation de Pixar Là-Haut. Mais cet ancien historien a un CV bien rempli qui a culminé en 1994 avec le poste de Speaker à la Chambre des représentants. Connu du grand public (il a été candidat à la présidence en 2012), il joue depuis des mois les cheerleaders de Trump sur Fox News. Mais à 73 ans, ce n’est pas vraiment un perdreau de l’année.

3.Chris Christie (gouverneur du New Jersey)

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Ce serait le choix le plus logique. Le candidat malheureux a été le premier à se rallier à Trump. Sur le papier, le gouverneur du New Jersey pourrait l’aider dans le nord-est américain. Mais dans son Etat, la popularité de cet ancien procureur est au plus bas et il traîne des casseroles dans le « bridgegate », une affaire d’abus de pouvoir dans laquelle il n’a – pour l’instant – pas été condamné. Grande gueule, il fait la paire avec Trump, même si ces derniers temps, il semble surtout être son laquais.

4.John Kasich (gouverneur de l’Ohio)

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Celui qui est arrivé en 3e position de la primaire républicaine est le choix n°1 du parti. Il est connu, plutôt populaire et relativement au centre. Surtout, il pourrait apporter sur un plateau l’Ohio, un Etat sans lequel un républicain n’a jamais remporté la Maison Blanche. Mais il y a un hic majeur : il a passé son temps à taper sur Trump. Et en cas de révolution des délégués à la convention, ce qui n’est pas encore totalement exclu, Kasich en profiterait sans doute pour tenter un coup d’Etat.

5.Joni Ernst (sénatrice de l’Iowa)

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Si vous n’avez pas vu son clip sur YouTube, c’est de la grande poésie : « J’ai grandi en castrant des porcs dans une ferme de l’Iowa. Si vous m’envoyez à Washington, je m’attaquerai au ''pork'' (le gras des subventions gouvernementales). Faisons-les couiner ! », lançait avec le sourire cette ancienne officière réserviste adoubée par le Tea party. Bref, ce serait la Sarah Palin de 2016 mais elle permettrait à Trump de doubler la mise sur sa stratégie populiste anti-élites.