TEMOIGNAGESTurquie: Les vacanciers français racontent comment ils vivent la situation

Attentat d’Istanbul: «Il y a autant de risques qu'à Madrid, Tunis ou Paris» pour les vacanciers français

TEMOIGNAGES« 20 Minutes » a recueilli le témoignage de vacanciers français qui sont en Turquie, ont prévu de s’y rendre ou ont annulé leur voyage…
Vincent Vanthighem

Vincent Vanthighem

Il y a le soleil, la mer et le risque terroriste. Pour les Français en vacances en Turquie, difficile d’ignorer l’attentat qui a frappé, mardi, l’aéroport Atatürk d’Istanbul faisant 43 morts, selon un dernier bilan. Même pour Anthony qui vit en ce moment « en vase clos » au Club Med de Kemer, dans le Sud. « On n’a pas Internet et la télé en permanence, confie-t-il depuis son lieu de villégiature. Mais on a été prévenus. On s’est vite passé l’info entre francophones sans que cela n’entrave notre bonne humeur. »

En congés avec son meilleur ami, ce Francilien se rassure en méditant l’adage qui prétend que « la foudre ne frappe jamais deux fois au même endroit ». Pas sûr… En un an, la Turquie a connu quatorze attentats, causant la mort de 200 personnes. « On ne va pas gâcher nos vacances, poursuit-il. Le risque est tout aussi présent à Madrid, Tunis, Amsterdam ou Londres. »

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Inès ne veut pas changer ses plans

« Voire même à Paris », abonde Inès. Agée de 17 ans, cette lycéenne doit justement partir en août avec ses parents sur les rives du Bosphore. Au programme : Izmir, Bodrum et Istanbul. La ville à cheval sur deux continents a beau avoir connu quatre attaques en douze mois, Inès n’entend pas changer ses plans.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

« Après l’attentat, mon père a évoqué la possibilité d’annuler le voyage. Mais ma mère veut y aller, explique la jeune fille. Nous avons vu de près les attentats de Paris. Et l’on continue à se rendre dans la capitale aussi souvent qu’avant. C’est la même chose en Turquie… »

Les réservations sont en baisse

Pas pour tout le monde. Alors que la France envoyait, il y a encore deux ans, un contingent d’un million de vacanciers en Turquie, les réservations sont aujourd’hui en baisse, selon plusieurs professionnels du tourisme interrogés par 20 Minutes. Pour le ministère des Affaires étrangères, la Turquie reste encore un pays en « vigilance normale ».

La Turquie, carte du ministère français des Affaires étrangères.
La Turquie, carte du ministère français des Affaires étrangères. - Ministère français des Affaires étrangères

Mais Marcel est tout de même soulagé de l’annulation du voyage de sa fille. « Elle a changé d’avis juste avant l’attentat, raconte ce Belge marié à une Française. Elle partira en Croatie. C’est, entre autres choses, l’insécurité qui l’a poussée à modifier ses vacances », explique-t-il.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies