SCANDALE«Panama Papers»: David Cameron fait son mea culpa

«Panama Papers»: David Cameron fait son mea culpa

SCANDALELe Premier ministre a avoué samedi qu’il aurait « dû mieux gérer l’affaire des » Panama Papers »...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

David Cameron est dans la tourmente. Le Premier ministre dont des centaines de personnes réclamaient la démission devant Downing Street a avoué samedi qu’il aurait « dû mieux gérer l’affaire des » Panama Papers », évoquant la société offshore dirigée par son père.

Une grande manifestation antigouvernementale se préparait également à Reykjavik, pour le sixième jour consécutif de protestations ayant déjà fait tomber le Premier ministre islandais.

« Cameron must go »

A Londres, malgré les encouragements d’Edward Snowden sur Twitter, les partisans d’un départ de David Cameron peinent à mobiliser autant, soutenus seulement par quelques voix isolées dans le parti d’opposition travailliste.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Devant les grilles du 10, Downing Street, ils étaient quelques centaines à scander « Cameron must go », vêtus de chapeaux Panama pour certains et de chemises hawaïennes pour les plus téméraires sous un ciel humide.

Ils se sont ensuite dirigés vers le grand hôtel où, à seulement deux kilomètres de là, le Premier ministre britannique venait tout juste de s’adresser aux délégués du parti conservateur, rassemblé en congrès pour préparer les élections locales de mai.

Rien d’illégal, a martelé le Premier ministre

« Ca n’a pas été une grande semaine », a lancé de but en blanc David Cameron, faisant tout de suite référence à l’affaire qui empoisonne son quotidien depuis dimanche dernier : la révélation que son père Ian, décédé en 2010, avait dirigé un fonds d’investissement aux Bahamas, dans lequel il avait, comme il l’a admis tardivement, lui-même des parts.

Rien d’illégal, a martelé le Premier ministre. Mais il a fallu quatre communiqués alambiqués de ses services avant qu’il ne décide finalement de reconnaître, jeudi soir, qu’il avait possédé des actions dans cette société offshore.