EVASION FISCALELe cabinet Mossack Fonseca affirme avoir été été piraté de l'extérieur

«Panama Papers»: Le cabinet Mossack Fonseca affirme avoir été piraté de l'extérieur

EVASION FISCALEUn rapport technique indique que le piratage a été opéré depuis des serveurs étrangers...
Clémence Apetogbor

Clémence Apetogbor

Au coeur du scandale des « Panama papers » qui a éclaté dimanche, le cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca a affirmé mardi avoir été victime d’un piratage informatique opéré depuis des serveurs étrangers.

Le cabinet a également fait savoir qu’une plainte avait été déposée à ce sujet.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Piratage extérieur

« Nous avons un rapport technique qui dit que nous avons été piratés depuis des serveurs étrangers », a déclaré Ramon Fonseca Mora, directeur et cofondateur du cabinet, en précisant avoir lundi « déposé plainte auprès du parquet ».

« Personne ne parle du piratage » dans la presse qui abonde depuis deux jours sur les révélations, s’offusque-t-il, alors que « c’est le seul crime qui a été commis », selon lui.

Respect de la vie privée

Il s’indigne également que les révélations sur les 11,5 millions de documents extraits du système informatique de son cabinet se concentrent sur ses clients les plus célèbres, au mépris du respect de la vie privée.

« Nous ne comprenons pas. Le monde est déjà en train d’accepter que la vie privée n’est pas un droit de l’homme », a-t-il commenté.

Quelque 11,5 millions de documents provenant du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca ont été étudiés par des journaux du monde entier, dont l’enquête lève le voile sur un vaste système d’évasion fiscale impliquant hauts responsables politiques, sportifs ou milliardaires.

Des informateurs rémunérés ?

Mardi soir, Michel Sapin s’est dit favorable à la rémunération des informateurs dans les affaires de fraude ou d’évasion fiscale, tout en disant vouloir restreindre cette possibilité à des cas « très précis ».

« En France, la loi ne permet pas de rémunérer quelqu’un qui aurait donné des informations fiscales », a souligné le ministre, invité sur France 2 dans l’émission « Cash Investigation », consacrée au scandale des « Panama papers ».

« Je souhaite qu’on puisse évoluer en France sur ce point », mais « dans un cadre très précis », a ajouté Michel Sapin.