MONDEFusillade en Californie: La piste de la radicalisation examinée par les autorités

Fusillade en Californie: La piste de la radicalisation examinée par les autorités

MONDESyed Farook aurait été en contact avec des personnes suspectées de terrorisme...
Philippe Berry

Philippe Berry

La Californie est encore sous le choc. Au lendemain de la fusillade de San Bernardino, qui a fait 14 morts et 21 blessés, la question principale reste celle du motif des deux suspects, Syed Farook et sa compagne Tashfeen Malik, abattus par les autorités après une course-poursuite. Et s’il est « top tôt » pour parler de terrorisme, selon le FBI, les autorités enquêtent sur la piste de la radicalisation, rapportent CNN et le New York Times.

Jeudi matin, Barack Obama a estimé qu’il est « possible que ce soit lié au terrorisme mais nous ne savons pas. Il est aussi possible que ce soit lié au lieu de travail », alors que certains témoignages évoquent une dispute de Syed Farook avec des collègues au repas de Noël, juste avant la tuerie. Mais le degré de préparation et l’arsenal du couple, qui disposait de deux fusils d’assaut, deux pistolets semi-automatiques, 5.000 cartouches et 12 engins explosifs artisanaux, interpellent le FBI.

Des contacts avec des personnes suspectées de terrorisme

Selon une source officielle de CNN, Farook a été en contact, sur des réseaux sociaux et par téléphone, avec « plusieurs personnes qui ont fait l’objet d’une enquête pour terrorisme ». Mais ces contacts étaient « épisodiques » et remontent à il y a plusieurs mois.

En 2013, Farook s’est également rendu en Arabie Saoudite pour effectuer le pèlerinage de la Mecque. C’est là qu’il est marié avec Tahsfeen Malik, une ressortissante du Pakistan rencontrée sur Internet. Il a également voyagé au Pakistan, où est né son père.

« Pas de signe de radicalisation »

« Nous n’avons jamais vu de signe de radicalisation «, a affirmé à l’AFP Mahmood Nadvi, assistant imam de 39 ans à la mosquée de Dar Al Uloom Al Islamiyah of America, la seule mosquée de San Bernardino. Farook » venait deux à trois fois par semaine" pour prier à la mosquée. Personne ne connaissait vraiment sa femme, « voilée de noir des pieds à la tête ».