Merci de nous avoir suivis, je mange et bout et je vous prépare une synthèse. Indice: Hillary était en mode patron, ce soir.

- Clinton: "Qui, parmi nous, a la vision, la ténacité et l'expérience pour mener le combat" pour la middle class?

- Sanders: Comme Obama, il mise sur les micro-transactions pour mener "une révolution" et s'attaquer aux inégalités

- O'Malley: "Personne ici sur scène n'a insulté les immigrants"

- Webb et Chaffey sont déjà oubliés, ils ne devraient pas rester très longtemps dans la course.

Ce n'est pas vraiment une surprise mais les cinq "adversaires" du soir sont souvent d'accord sur de nombreux dossirs (changement climatique, cannabis etc.). Bon, on nomine Hillary ce soir et on s'épargne une longue primaire inutile?

"Le pape a tout dit", commence Sanders. "Si on ne s'y attaque pas de front, on risque de laisser une planète inhabitable à nos enfants". Hillary Clinton est d'accord et veut continuer la collaboration internationale. Les trois autres candidats n'ont presque pas de temps de parole.

C'est évidemment Sanders au micro. "Je suis le seul qui incarne le vrai changement. Je ne prends pas d'argent des millionnaires", lance Sanders.

Hillary Clinton veut être jugée "pour ses accomplissements".

Les candidats jouent les équilibristes et expliquent qu'ils sont fiers de certaines avancées d'Obama mais essaient de se démarquer. Clinton veut notamment se concentrer sur la classe moyenne.

Quatres candidats sont sur la même longueur d'ondes: Snowden a enfreint la loi, il doit passer devant la justice. Sanders tempère: "Il a ouvert un débat et éduqué l'Amérique sur les programmes illégaux de la NSA, cela devrait être pris en considération".

Les cinq candidats débattent d'abord sur des points de détails sur l'immigration (la santé, notamment) et Hillary Clinton siffle la fin de la récré: "Il ne faut pas oublier que les républicains ont stigmatisé les immigrants. Nous voulons les intégrer". La salle applaudit. Latino vote + 5 points.

Clinton veut réguler Wall Street. Sander répond: "Le problème, c'est que Wall Street régule la politique, pas l'inverse".

Un dossier sur lequel on n'a pas entendu les républicains. Sanders reprend son argumentaire sur les inégalités face à la brutalité policière et à l'incarcération. Clinton partage son point de vue mais veut commencer par l'éducation.

Surprise, Hillary reçoit le soutien de Bernie Sanders, ultra-remonté: "Il y a 27 millions d'Américains qui vivent dans la pauvreté, les inégalités se creusent. Les Américains en ont marre d'entendre parler des emails. ASSEZ." Clinton lui emboîte le pas: "Les républicains ont dépensé 4 millions de dollars, je répondrai à leurs questions mais ce soir je veux parler des choses importantes".

L'effet Bernie Sanders.

« 'Socialism' spiking off the charts @MerriamWebster. #DemDebate — Peter Sokolowski (@PeterSokolowski) October 14, 2015 »

Les républicains n'ont que ce mot à la bouche sur Twitter.

https://twitter.com/LindseyGrahamSC/status/654108857468227584

« If only @HillaryClinton was as passionate about protecting American diplomats as she is about blasting the GOP. #Benghazi #DemDebate — Gov. Mike Huckabee (@GovMikeHuckabee) October 14, 2015 »

Attaquée à sa droite et à sa gauche, Clinton dégaine: "Je suis sans doute visée car je suis au centre de la scène". Sur Poutine et la Syrie, elle s'impatiente: "J'ai été avec Barack Obama dans la situation room. La diplomatie, ce n'est pas d'arriver à une solution parfaite. Il faut trouver un consensus". En clair: "J'ai l'expérience de la réalité".

Elle avait voté "oui" à l'invasion de l'Irak avant de regretter son "erreur". "C'était la pire décision de l'histoire de la politique américaine", attaque Sanders. Elle réplique: "Barack Obama m'a demandé d'être son secrétaire d'Etat".

Ce n'est pas vraiment une surprise: sur cinq candidats, il n'y a que deux "vrais" démocrates (Clinton et O'Malley). Les trois autres peinent à expliquer leurs positions plus conservatrices face à la multiplication des tueries de masse.

Donald Trump s'amuse et appelle à défendre la NRA:

« "@FEDEnergy: @NRA @nranews Support the NRA more then ever, @nationalrifle needs to back @realDonaldTrump who wants to protect 2nd amendment! — Donald J. Trump (@realDonaldTrump) October 14, 2015 »

Les trois candidats ont du mal à expliquer pourquoi ils sont dans la course. A moins de 1% dans les sondages, ils servent de sparring partner à Clinton et Sanders.

Bon échange Sanders-Clinton sur le capitalisme. Sanders rejette un capitalisme qui récompense les 1%. Clinton veut défendre le capitalisme qui "a permis de créer la classique moyenne américaine". Sanders veut s'inspirer du Danemark. Clinton rétoque: "J'aime le Danemark mais nous sommes les United States of America!". BAM #USA.

Surprise, Hillary reçoit le soutien de Bernie Sanders, ultra-remonté: "Il y a 27 millions d'Américains qui vivent dans la pauvreté, les inégalités se creusent. Les Américains en ont marre d'entendre parler des emails. ASSEZ." Clinton lui emboîte le pas: "Les républicains ont dépensé 4 millions de dollars, je répondrai à leurs questions mais ce soir je veux parler des choses importantes".

Bon échange Sanders-Clinton sur le capitalisme. Sanders rejette un capitalisme qui récompense les 1%. Clinton veut défendre le capitalisme qui "a permis de créer la classique moyenne américaine". Sanders veut s'inspirer du Danemark. Clinton rétoque: "J'aime le Danemark mais nous sommes les United States of America!". BAM #USA.

Obama a un message en vidéo pour les électeurs: il va falloir "travailler encore plus dur" qu'en 2008 pour battre les républicains.