Crise en Grèce: La zone euro décide d’attendre le référendum avant de nouvelles discussions…
ECONOMIE•Alexis Tsipras a confirmé, ce mercredi, la tenue du référendum et appelé son peuple à voter « non »…Vincent Vanthighem
«Ne mettons pas la charrue avant les bœufs.» En un tweet Peter Kazimir, le ministre des Finances slovaque, a résumé l’état d’esprit de la zone euro quant à la crise en Grèce. Alors qu’Alexis Tsipras a confirmé, ce mercredi après-midi, la tenue du référendum dimanche dans son pays, les ministres des Finances de la zone euro se sont mis d’accord pour attendre le résultat de ce scrutin avant de reprendre les discussions sur un nouveau plan d’aide.
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«L'Eurogroupe est uni pour décider d'attendre le résultat du référendum avant la poursuite des discussions», a indiqué Peter Kazimir, sur son compte Twitter.
« #Eurogroup united in decision to wait for the outcome of the #Greece referendum before any further talks — Peter Kažimír (@KazimirPeter) July 1, 2015 »
« Lets not put the cart before the horse #Greece — Peter Kažimír (@KazimirPeter) July 1, 2015 »
Tsipras pense pouvoir obtenir un meilleur accord
Lors d’une allocation télévisée, ce mercredi, Alexis Tsipras s’est engagé à obtenir un accord après le référendum, exhortant son peuple à voter «non». Remerciant ses compatriotes pour leur «calme et leur sang-froid», le Premier ministre s’est engagé à trouver une solution dans la foulée du référendum.
«Dire non ne signifie pas une sortie de l’Euro, assure-t-il. Les sirènes de la catastrophe vous exhortent à voter oui à tout, mais non, c’est pouvoir obtenir un meilleur accord après le référendum». Il a au moins convaincu l’Eurogroupe que c’était possible.