Le National Security Council apporte des précisions à 20 Minutes: «Nous ne ciblons, et ne ciblerons pas les communications du président Hollande. Nous travaillons main dans la main avec la France sur des dossiers internationaux, et les Français sont des partenaires indispensables», indique son porte-parole, Ned Price, par email. Il emploie cependant le présent, et selon WikiLeaks, la surveillance a eu lieu entre 2006 et 2012.

Le leader de WikiLeaks indique dans un communiqué que «les Français ont le droit de savoir que leur gouvernement élu est soumis à la surveillance hostile d'un allié supposé». Surtout, il promet que «d'autres révélations importantes suivront dans un futur proche».

Notre synthèse à lire ici. En bref:

1. «Sarkozy se voit comme le seul à pouvoir résoudre la crise financière mondiale»
2. Hollande a rencontré l'opposition allemande à l'insu d'Angela Merkel sur le dossier grec
3. Nicolas Sarkozy agacé par l'espionnage américain
4. Chirac et «les remarques importunes ou inexactes» de Douste-Blazy
5. Une initiative secrète de Sarkozy pour le Proche-Orient

C'est à lire ici. Il s'agit d'un Conseil des ministres réduit, auquel participent en général au moins le président, le Premier ministre et les ministres de l'Intérieur et des Affaires étrangères.

Interrogé par l'AFP, l'entourage de Nicolas Sarkozy a jugé de son côté qu'il s'agissait de «méthodes inacceptables en règle générale et plus particulièrement entre alliés».

La député du Vaucluse a une suggestion:

« #Wikileaks : si la France a encore un peu d'honneur elle doit rappeler son ambassadeur US et renoncer aux négociations #TAFTA ! — Marion Le Pen (@Marion_M_Le_Pen) June 23, 2015 »

Le secrétaire général du Front national:

« Offrir l'asile à #Snowden serait un excellent signal envoyé aux USA pour montrer notre protestation & rétablir notre indépendance.#WikiLeaks — Nicolas Bay (@nicolasbayfn) June 23, 2015 »

L'ancienne ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkozy, se montre, comme tout le monde, plutôt réaliste:

« "Nous savions depuis lgtps que les #USA avaient les moyens techniques de nous écouter. Nous ne sommes pas naïfs" #NSA @itele — Michèle Alliot-Marie (@MAlliotMarie) June 23, 2015 »

« Qui c'est qui a l'air d'idiots du village? Les bisounours du pro américanisme primaire. #wikileaks #stoptafta #ttip — Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) June 23, 2015 »

«  Tout diplomate vit avec la certitude que ses communications sont écoutées et pas par un seul pays. Monde réel. — Gérard Araud (@GerardAraud) June 23, 2015 »

« .@h2brgrd Je ne suis pas convaincu que je sois satisfait ou pas ait la moindre influence sur ce phénomène généralisé. — Gérard Araud (@GerardAraud) June 23, 2015 »

La NSA botte en touche et renvoie vers le NSC, l'organe qui conseille le président américain en matière de sécurité. Ned Price, un porte-parole, répond à 20 Minutes avec une déclaration générique: "Nous ne commentons aucune allégation spécifique. En règle générale, nous ne conduisons aucune activité de surveillance du renseignement étranger à moins qu'il y ait une raison valide pour la sécurité nationale. Cela s'applique aux citoyens ordinaires ainsi qu'aux leaders du monde entier." Bref, tout repose sur «à moins d'avoir une raison valide».

« Souvenons nous de #Snowden: Les USA nous espionnaient & notre gouvernement était prêt à livrer un lanceur d'alerte. Défendons la démocratie! — Eva Joly (@EvaJoly) June 23, 2015 »

Le député socialiste est le rapporteur du texte de la loi sur le renseignement:

«  Et une nouvelle fois nous redécouvrons que les Etats-Unis n'ont pas d'alliés, ils n'ont que des cibles ou des vassaux. #NSA — Jean-Jacques Urvoas (@JJUrvoas) June 23, 2015 »

La député de l'opposition Laure de La Raudière y va de son petit tweet assassin:

« Pour @fhollande @manuelvalls @BCazeneuve, être écoutés, ce n'est pas grave, ils n'ont rien à cacher... #Franceleaks #PJLRenseignement — Laure de La Raudière (@lauredlr) June 23, 2015 »

Voici qui résume la situation:

« RELEASE: Espionnage Élysée - how the NSA bugged Hollande, Sarkozy and Chirac https://t.co/uflJlxeJdO pic.twitter.com/k8hDycaxNV — WikiLeaks (@wikileaks) June 23, 2015 »

François Hollande va réunir un Conseil de défense mercredi matin pour «évaluer la nature» des informations de Wikileaks, a annoncé mardi soir à l'AFP l'entourage du chef de l'Etat. «Le président de la République a décidé de réunir mercredi matin à 9H00 un Conseil de défense pour évaluer la nature des informations diffusées par la presse et en tirer les conclusions utiles», a indiqué l'Elysée.

On démarre un live nocturne car les réactions des politiques français commencent à tomber. On va suive ça toute la nuit et mercredi.

Le National Security Council apporte des précisions à 20 Minutes: «Nous ne ciblons, et ne ciblerons pas les communications du président Hollande. Nous travaillons main dans la main avec la France sur des dossiers internationaux, et les Français sont des partenaires indispensables», indique son porte-parole, Ned Price, par email. Il emploie cependant le présent, et selon WikiLeaks, la surveillance a eu lieu entre 2006 et 2012.

François Hollande va réunir un Conseil de défense mercredi matin pour «évaluer la nature» des informations de Wikileaks, a annoncé mardi soir à l'AFP l'entourage du chef de l'Etat. «Le président de la République a décidé de réunir mercredi matin à 9H00 un Conseil de défense pour évaluer la nature des informations diffusées par la presse et en tirer les conclusions utiles», a indiqué l'Elysée.