Dassault Aviation a dévoilé, ce mardi, à Mérignac (Gironde) « le Falcon 5X », son dernier jet d’affaires sorti de son usine de Bordeaux. Ce projet, démarré en 2007, a été présenté à quelque 400 invités, parmi lesquels les membres de la famille Dassault au complet.

Ce nouvel avion d’affaires vendu un peu plus de 40 millions d’euros fait davantage le pari du « made in France ». Le constructeur a décidé de concevoir un bimoteur propulsé par le nouveau réacteur su groupe Safran avec les motoristes Turbomeca et Snecma. Il aura une autonomie de 10.000 kilomètres, ce qui permettra de faire des économies sur le carburant, apprend-on sur le site internet du constructeur français. Il pourra se poser sur tous types de terrain grâce à des technologies issues du Rafale.

« La cabine la plus large du marché »

« Nos clients sont les entreprises qui ont besoin d’aller voir des clients tout en permettant aux collaborateurs de continuer à travailler. Et pour une entreprise, le temps, c’est de l’argent », précise, dans un communiqué, Eric Trappier, le PDG de Dassault Aviation.

Ainsi, l’appareil, pour un plus grand confort, mise sur une cabine plus large haute de 1,98 mètre et d’une longueur de 11,80 mètres, « la cabine la plus large du marché ». Selon Challenge.fr, le Falcon 5X profite également de hublots 10 % plus grands que ceux du Falcon 7X, et 30 % plus grands que ceux du Falcon 900. La qualité de l’air, assure l’avionneur, sera « 10 fois supérieure à celle d’un immeuble de bureaux ».

Un premier vol effectué durant l’été

« Compte tenu du vif enthousiasme des clients à l’égard de ce nouvel avion, nous nous attendons à ce qu’il devienne très vite aussi populaire que le 7X, le modèle le plus rapidement vendu de la gamme Falcon », estime encore Eric Trappier.

Annoncé à Las Vegas en octobre 2013 à l’occasion de la convention annuelle de la National Business Aviation Association (NBAA), le Falcon X5 devrait effectuer son premier vol durant l’été avant d’obtenir sa certification européenne et américaine. Cependant, cela devrait intervenir plus tard que prévu suite à « un retard pris sur les essais en vol du moteur ».