MONDEProjet d'attentat: Deux femmes se réclamant de Daesh arrêtées à New York

Projet d'attentat: Deux femmes se réclamant de Daesh arrêtées à New York

MONDEElles se réclament de l’organisation Daesh…
A.Ch. avec AFP

A.Ch. avec AFP

Les Etats-Unis viennent peut-être d’échapper à un attentat. Deux femmes se réclamant de Daesh ont été arrêtées ce jeudi à New York et sont accusées d’avoir voulu fabriquer une bombe pour commettre un attentat. Agées de 28 et 31 ans, les deux femmes sont Américaines et vivaient dans le même appartement dans le quartier du Queens.

Un poème pour le djihad

«Depuis au moins août 2014, les accusées auraient comploté pour construire une bombe et l'utiliser dans un attentat terroriste aux Etats-Unis», a annoncé le procureur fédéral de Brooklyn. Elles avaient «à maintes reprises exprimé leur soutien au djihad violent», a ajouté le procureur. L’une d’elles avait par exemple écrit un poème en 2009 qui avait été publié par Al-Qaïda dans la péninsule arabique. Ses vers exhortaient les lecteurs à rejoindre le djihad.

L’autre jeune femme, pour qui Oussama Ben Laden était un héros, avait récemment déclaré qu’elle et son amie étaient «citoyennes de l'Etat islamique», le groupe extrémiste Daesh qui a proclamé un califat sur les territoires irakiens et syriens qu'il contrôle. Il y a deux semaines, interrogée sur l'arrestation d'un Américain ayant cherché à partir en Syrie pour rejoindre le djihad, elle avait répondu qu'elle ne voyait pas pourquoi les gens partaient à l'étranger, quand selon elle il y avait plus d'opportunités de «plaire à Allah» aux Etats-Unis.

Pas de complot terroriste spécifique

Les deux femmes possédaient des bouteilles de gaz et avaient fait des recherches sur les explosifs utilisés dans de précédents attentats comme celui de Boston en 2013 ou Oklahoma City en 1995, selon le procureur. Elles auraient aussi regardé en ligne les images de décapitations commises par Daesh et discuté en ligne de plusieurs cibles possibles, mais il n'y avait pas de complot terroriste spécifique, selon la chaîne de télévision NBC News. Si elles sont reconnues coupables, elles risquent la prison à vie.