Won Sei-Hoon, l'ex-patron de l'agence du renseignement sud-coréenne vient d'être condamné à trois de prison pour son rôle dans une cabale visant le candidat de l'opposition à la présidentielle de 2012.

L'enquête était partie de messages postés sur Twitter par Won Sei-Hoon, qui présentaient le candidat de l'opposition, Moon Jae-In, comme un sympathisant du régime communiste nord-coréen et faisaient, au contraire, l'éloge de sa rivale Park Geun-Hye, candidate du parti au pouvoir qui allait remporter la présidentielle.

Initialement condamné à du sursis

L'ancien espion, aujourd'hui âgé de 64 ans, avait été initialement condamné à deux ans et demi de prison avec sursis, les juges ayant estimé en première instance que l'intention délictuelle n'était pas clairement établie.

Mais lundi, la Haute cour de Séoul a, en appel, statué que l'ex-chef du National Intelligence Service (NIS) «avait eu l'intention d'influencer les résultats de l'élection», poussant ainsi la condamnation à trois années ferme. Avant d'être emmené en cellule, Won Sei-Hoon a, lui, juré qu'il n'avait jamais servi que «la sécurité de (son) pays et de (ses) concitoyens».