Valls en Chine: «Les investisseurs chinois» sont «les bienvenus» en France
CHINE•Le Premier minsitre, qui s'est posé en Chine jeudi matin, s'est félicité des récentes prises de participations chinoises dans l'aéroport de Toulouse et le Club Med...M.C. avec AFP
Manuel Valls a entamé jeudi une visite officielle de trois jours en Chine, destinée à montrer que la porte de la France est ouverte aux investisseurs chinois et à rapprocher Pékin de la signature d'un accord mondial sur le climat à Paris en fin d'année.
« La plus luxueuse des limousines communistes, la Hongqi L5 Sedan, pour accueillir Manuel Valls en Chine. #vallsinchina pic.twitter.com/0FKlnN5pKL — Alexandre Kara (@Alex_Kara) January 29, 2015 »
Le Premier ministre, s'est posé vers 9h (2h, heure de Paris) avec l'A330 du président François Hollande, à Tianjin, métropole très dynamique à l'est de Pékin. Un drapeau chinois et un drapeau français avaient été placés de chaque côté du cockpit de l'appareil. L'Airbus s'est garé devant le traditionnel tapis rouge, qu'a foulé Manuel Valls suivi notamment du chef de la diplomatie française, Laurent Fabius.
«Très favorable» à des investissements même dans les télécoms
Avant même son arrivée chez le géant asiatique, le Premier ministre a fait passer le message dans une interview à Chine nouvelle, l'agence officielle du régime communiste: «La France est plus que jamais ouverte à la Chine, à ses investisseurs, à ses étudiants et à ses touristes».
Les «investisseurs chinois» sont «les bienvenus» en France, a insisté Manuel Valls dans cet entretien diffusé mercredi, se félicitant des récentes prises de participations chinoises dans l'aéroport de Toulouse (sud) et dans la société d'activités touristiques Club Med, qui avaient fait grincer quelques dents en France. Même dans un secteur sensible comme les télécommunications, le Premier ministre se dit «très favorable» à accueillir un centre de recherche en France du géant chinois Huawei.
Le déplacement commence par la visite de la grande usine d'Airbus de Tianjin, alors que la France espère aussi faire fructifier plus vite l'argent tricolore investi en Chine, qui a franchi le cap des 20 milliards d'euros. Manuel Valls se rendra en suite à Pékin, où il passera à une exposition de photos consacrée au changement climatique. Un clin d'oeil à l'autre objectif du voyage pour la partie française: amener la Chine, premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, vers sa signature à un accord mondial lors de la COP 21, la grande négociation sur ces émissions qui aura lieu en décembre en France.