Au Texas, la course contre la montre pour éviter une propagation du virus Ebola se poursuit. Les autorités suivent désormais une centaine de personnes ayant été en contact avec le patient diagnostiqué tardivement.

L'homme, un libérien de 42 ans identifié comme Thomas Eric Duncan, est arrivé aux Etats-Unis le 20 septembre. Il a commencé à ressentir des symptômes quatre jours plus tard mais n'est allé consulter que le 26 avant d'être hospitalisé le 28. Jeudi, les autorités texanes ont indiqué qu'elles suivaient une centaine de personnes avec qui il avait pu être en contact pendant cette semaine.

«Par excès de prudence, nous ratissons large, y compris des personnes qui ont pu rencontrer brièvement le patient», a déclaré le ministère texan de la Santé sur Twitter. «Le nombre de personnes va diminuer à mesure que nous nous concentrerons sur celles qui présentent un risque potentiel de contamination».

Ses proches en isolement

Duncan rendait visite à de la famille aux Etats-Unis. Jeudi, plusieurs membres ont reçu l'ordre de rester à leur domicile. Ils seront placés en isolement pendant 21 jours. Pour l'instant, aucun ne présente de symptômes (fièvre, diarrhée, vomissements) mais la durée d'incubation varie de 2 à 21 jours, avec une moyenne de 8 jours.

Sa compagne s'est exprimée sur CNN, mercredi, expliquant que les autorités américaines n'avaient pas emporté les draps et les serviettes de Duncan, ce qui inquiète certains experts. Hospitalisé à Dallas, le patient, lui, reste dans un état «sérieux».