TERRORISMEOtage en Algérie: Les recherches se poursuivent alors que l'ultimatum a expiré

Otage en Algérie: Les recherches se poursuivent alors que l'ultimatum a expiré

TERRORISMELes ravisseurs avaient menacé de l'exécuter si la France ne renonçait pas dans les 24h à ses frappes en Irak...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Alors que l'ultimatum fixé par les terroristes est passé mardi soir, le sort de l'otage français enlevé en Algérie était toujours incertain mercredi matin. Ses ravisseurs avaient menacé lundi de l'exécuter si la France ne renonçait pas dans les 24 heures à ses frappes en Irak, ce que Paris a exclu de faire. «Aussi grave que soit cette situation, nous ne cèderons à aucun chantage, aucune pression, aucun ultimatum, fût-il le plus odieux, le plus abject», a déclaré mardi à New York le président français François Hollande. «Nous continuerons à apporter notre soutien aux autorités irakiennes», a-t-il ajouté.

ce que Paris a exclu de faire.

Alors que l'ultimatum fixé par les terroristes est passé mardi soir, le sort de l'otage français enlevé en Algérie était toujours incertain mercredi matin. Ses ravisseurs avaient menacé lundi de l'exécuter si la France ne renonçait pas dans les 24 heures à ses frappes en Irak, ce que Paris a exclu de faire. «Aussi grave que soit cette situation, nous ne cèderons à aucun chantage, aucune pression, aucun ultimatum, fût-il le plus odieux, le plus abject», a déclaré mardi à New York le président français François Hollande. «Nous continuerons à apporter notre soutien aux autorités irakiennes», a-t-il ajouté.

k le président français François Hollande.

Alors que l'ultimatum fixé par les terroristes est passé mardi soir, le sort de l'otage français enlevé en Algérie était toujours incertain mercredi matin. Ses ravisseurs avaient menacé lundi de l'exécuter si la France ne renonçait pas dans les 24 heures à ses frappes en Irak, ce que Paris a exclu de faire. «Aussi grave que soit cette situation, nous ne cèderons à aucun chantage, aucune pression, aucun ultimatum, fût-il le plus odieux, le plus abject», a déclaré mardi à New York le président français François Hollande. «Nous continuerons à apporter notre soutien aux autorités irakiennes», a-t-il ajouté.

«Nous accomplirons notre devoir (...) Nous continuerons les frappes dans les jours qui viennent, bien évidemment», a renchéri dans la soirée à Paris le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. L'armée algérienne se livrait dans le même temps à une course contre la montre pour extraire des mains de ses ravisseurs l'otage, Hervé Gourdel, 55 ans, enlevé dimanche en Kabylie (est d'Alger). Ce guide de haute montagne participait à un trekking.

Enlevé dans une zone touristique

De nombreux barrages de gendarmes ont été mis en place sur la route qui traverse en lacets le massif montagneux dans lequel le Français a disparu. « J'ai pleine confiance dans les forces de sécurité algériennes pour que tout soit fait pour que nous retrouvions notre compatriote », a ajouté le président français.

Hervé Gourdel a été enlevé au lieu-dit Tizi N'koulal, un carrefour routier au coeur du parc national du Djurdjura, un haut lieu du tourisme, devenu sanctuaire des groupes armés islamistes dans les années 90. Ses compagnons algériens (deux ou quatre, selon les versions de témoins interrogés par l'AFP) ont été relâchés.

Les ravisseurs, membres du groupe jihadiste algérien Jund al-Khilafa (les soldats du califat) qui soutient l'organisation Etat islamique (EI), ont menacé lundi de tuer leur otage si la France ne renonce pas sous 24 heures à ses frappes aériennes en Irak. Le groupe jihadiste a revendiqué l'enlèvement dans une vidéo. Assis par terre, entouré de deux hommes masqués et armés de kalachnikovs, l'otage demande à François Hollande de favoriser sa libération.