OTAGESAssassinat de James Foley: Les Etats-Unis ont tenté, en vain, de le secourir

Assassinat de James Foley: Les Etats-Unis ont tenté, en vain, de le secourir

OTAGESLes Etats-Unis ont tenté «plus tôt cet été» de secourir en Syrie des Américains otages…
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Les Etats-Unis ont tenté «plus tôt cet été» de secourir en Syrie des Américains otages de l’Etat islamique, le groupe djihadiste ultra-radical qui a revendiqué la décapitation du journaliste américain James Foley. Lors d’une brève allocution depuis son lieu de vacances, le président américain Barack Obama a rendu hommage à James Foley et appelé «les gouvernements et les peuples du Moyen-Orient» à travailler ensemble à lutter contre l’Etat islamique pour «extraire ce cancer afin qu’il ne se répande pas».

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Il a assuré que les Etats-Unis, qui procèdent à des frappes aériennes dans le nord de l’Irak depuis le 8 août, n’avaient pas l’intention de s’arrêter là: «Quand des Américains sont visés quelque part, nous faisons ce qui est nécessaire pour que justice soit faite».

Une vague de 14 bombardements menée ces dernières 24 heures

Dans la soirée, le Pentagone et la présidence américaine ont rendu publique une opération effectuée «plus tôt cet été» destinée à secourir «un certain nombre d’Américains retenus en otage en Syrie» par les djihadistes, sans toutefois préciser leur nombre ou leur identité.

L’opération a échoué, «parce que les otages n’étaient pas présents» dans le lieu repéré par les services de renseignement américains.

Peu avant, l’armée américaine avait annoncé qu’une nouvelle vague de 14 bombardements avait été menée ces dernières 24 heures. Selon un haut responsable américain, le Pentagone envisage d’envoyer environ 300 soldats supplémentaires en Irak où se trouvent déjà 850 soldats et conseillers militaires, un peu plus de deux ans et demi après le retrait des troupes américaines du pays.

«L’EI n’a pas sa place au XXIe siècle»

Dans la vidéo montrant l’assassinat de James Foley, dont l’authenticité a été confirmée par la Maison Blanche, les djihadistes menacent d’exécuter un second otage américain, Steven Sotloff, également journaliste, si le pilonnage se poursuit.

Barack Obama a jugé que l’EI, qui veut instaurer un califat en Irak et en Syrie, n’avait «pas sa place au XXIe siècle» et que ce groupe islamiste ultra-radical «ne parlait au nom d’aucune religion». Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a dénoncé un «crime abominable».

Leur vidéo diffusée mardi sur Internet et intitulée «Message à l’Amérique» montre un homme s’exprimant en anglais avec un accent britannique, masqué et habillé de noir qui semble couper la gorge de James Foley, enlevé en novembre 2012 en Syrie.