WEBEdward Snowden: «Si je finis à Guantanamo, je pourrais faire avec»

Edward Snowden: «Si je finis à Guantanamo, je pourrais faire avec»

WEBL'ancien consultant de l'Agence américaine de sécurité (NSA) Edward Snowden a donné une rare interview au « Guardian»...
Annabelle Laurent

A.L. avec AFP

Depuis l'obtention d'un asile temporaire en Russie en juin dernier, Edward Snowden n'a donné que de très rares interviews. Dans un entretien accordé au Guardian et publié sur le site ce jeudi, l'ancien consultant de l'Agence américaine de sécurité (NSA), inculpé d'espionnage dans son pays a déclaré que s'il était emprisonné à Guantanamo, il pourrait «faire avec».

un entretien accordé au Guardian et publié sur le site ce jeudi

Depuis l'obtention d'un asile temporaire en Russie en juin dernier, Edward Snowden n'a donné que de très rares interviews. Dans un entretien accordé au Guardian et publié sur le site ce jeudi, l'ancien consultant de l'Agence américaine de sécurité (NSA), inculpé d'espionnage dans son pays a déclaré que s'il était emprisonné à Guantanamo, il pourrait «faire avec».

«Je n'ai jamais eu vraiment peur contrairement à ce que je pensais. Il y a toujours des questions sur ma situation, où je vais pouvoir rester et comment les choses vont évoluer », a-t-il déclaré dans un entretien de sept heures réalisé la semaine dernière à Moscou par le quotidien britannique.«Peu importe ce qui se passe, si je finis à Guantanamo avec des chaînes, je pourrais faire avec», a-t-il ajouté.

Son autorisation d'asile temporaire expire fin août

Également interrogé sur ses conditions de vie en Russie, il a assuré «qu'il a beaucoup de chance d'avoir obtenu l'asile». Son autorisation d'asile temporaire arrivant à expiration fin août, il a fait une demande de prolongation le 9 juillet.

Soupçonné à plusieurs reprises d'être devenu un espion russe, il a de nouveau nié cette hypothèse. «Si le gouvernement (américain) avait le moindre signe, la moindre preuve (...) que j'étais en lien avec le gouvernement russe, cela serait en Une du New York Times d'ici l'heure du déjeuner», a-t-il encore déclaré.

Concernant la violation des données, il a également pressé «les avocats, les journalistes, les médecins, les comptables et tous ceux qui ont pour obligation de protéger les données confidentielles de leurs clients», d'accroître les systèmes de sécurité.

Une pétition pour accueillir Snowden en France

En 2013, les révélations d'Edward Snowden sur plusieurs programmes tentaculaires de la NSA avait permis de révéler l'ampleur de la surveillance électronique opérée dans le monde entier par les États-Unis. Ses révélations, provenant de documents volés, ont embarrassé le gouvernement américain et tendu les relations avec des pays alliés, furieux de découvrir que Washington enregistrait même les conversations privées de leurs dirigeants.

Début juin, à l’appel du magazine L’Express, plusieurs personnalités françaises du monde politique, intellectuel, artistique ont signé une pétition sur le site change.org demandant au président François Hollande, au Premier ministre Manuel Valls, et au ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius d’accorder l'asile politique à Edward Snowden.


«Je n'ai jamais eu vraiment peur contrairement à ce que je pensais. Il y a toujours des questions sur ma situation, où je vais pouvoir rester et comment les choses vont évoluer », a-t-il déclaré dans un entretien de sept heures réalisé la semaine dernière à Moscou par le quotidien britannique.«Peu importe ce qui se passe, si je finis à Guantanamo avec des chaînes, je pourrais faire avec», a-t-il ajouté.

Son autorisation d'asile temporaire expire fin août

Également interrogé sur ses conditions de vie en Russie, il a assuré «qu'il a beaucoup de chance d'avoir obtenu l'asile». Son autorisation d'asile temporaire arrivant à expiration fin août, il a fait une demande de prolongation le 9 juillet.

Soupçonné à plusieurs reprises d'être devenu un espion russe, il a de nouveau nié cette hypothèse. «Si le gouvernement (américain) avait le moindre signe, la moindre preuve (...) que j'étais en lien avec le gouvernement russe, cela serait en Une du New York Times d'ici l'heure du déjeuner», a-t-il encore déclaré.

Concernant la violation des données, il a également pressé «les avocats, les journalistes, les médecins, les comptables et tous ceux qui ont pour obligation de protéger les données confidentielles de leurs clients», d'accroître les systèmes de sécurité.

Une pétition pour accueillir Snowden en France

En 2013, les révélations d'Edward Snowden sur plusieurs programmes tentaculaires de la NSA avait permis de révéler l'ampleur de la surveillance électronique opérée dans le monde entier par les États-Unis. Ses révélations, provenant de documents volés, ont embarrassé le gouvernement américain et tendu les relations avec des pays alliés, furieux de découvrir que Washington enregistrait même les conversations privées de leurs dirigeants.

Début juin, à l’appel du magazine L’Express, plusieurs personnalités françaises du monde politique, intellectuel, artistique ont signé une pétition sur le site change.org demandant au président François Hollande, au Premier ministre Manuel Valls, et au ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius d’accorder l'asile politique à Edward Snowden.


«Je n'ai jamais eu vraiment peur contrairement à ce que je pensais. Il y a toujours des questions sur ma situation, où je vais pouvoir rester et comment les choses vont évoluer », a-t-il déclaré dans un entretien de sept heures réalisé la semaine dernière à Moscou par le quotidien britannique.«Peu importe ce qui se passe, si je finis à Guantanamo avec des chaînes, je pourrais faire avec», a-t-il ajouté.

Son autorisation d'asile temporaire expire fin août

Également interrogé sur ses conditions de vie en Russie, il a assuré «qu'il a beaucoup de chance d'avoir obtenu l'asile». Son autorisation d'asile temporaire arrivant à expiration fin août, il a fait une demande de prolongation le 9 juillet.

Soupçonné à plusieurs reprises d'être devenu un espion russe, il a de nouveau nié cette hypothèse. «Si le gouvernement (américain) avait le moindre signe, la moindre preuve (...) que j'étais en lien avec le gouvernement russe, cela serait en Une du New York Times d'ici l'heure du déjeuner», a-t-il encore déclaré.

Concernant la violation des données, il a également pressé «les avocats, les journalistes, les médecins, les comptables et tous ceux qui ont pour obligation de protéger les données confidentielles de leurs clients», d'accroître les systèmes de sécurité.

Une pétition pour accueillir Snowden en France

En 2013, les révélations d'Edward Snowden sur plusieurs programmes tentaculaires de la NSA avait permis de révéler l'ampleur de la surveillance électronique opérée dans le monde entier par les États-Unis. Ses révélations, provenant de documents volés, ont embarrassé le gouvernement américain et tendu les relations avec des pays alliés, furieux de découvrir que Washington enregistrait même les conversations privées de leurs dirigeants.

Début juin, à l’appel du magazine L’Express, plusieurs personnalités françaises du monde politique, intellectuel, artistique ont signé une pétition sur le site change.org demandant au président François Hollande, au Premier ministre Manuel Valls, et au ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius d’accorder l'asile politique à Edward Snowden.


«Je n'ai jamais eu vraiment peur contrairement à ce que je pensais. Il y a toujours des questions sur ma situation, où je vais pouvoir rester et comment les choses vont évoluer », a-t-il déclaré dans un entretien de sept heures réalisé la semaine dernière à Moscou par le quotidien britannique.«Peu importe ce qui se passe, si je finis à Guantanamo avec des chaînes, je pourrais faire avec», a-t-il ajouté.

Son autorisation d'asile temporaire expire fin août

Également interrogé sur ses conditions de vie en Russie, il a assuré «qu'il a beaucoup de chance d'avoir obtenu l'asile». Son autorisation d'asile temporaire arrivant à expiration fin août, il a fait une demande de prolongation le 9 juillet.

Soupçonné à plusieurs reprises d'être devenu un espion russe, il a de nouveau nié cette hypothèse. «Si le gouvernement (américain) avait le moindre signe, la moindre preuve (...) que j'étais en lien avec le gouvernement russe, cela serait en Une du New York Times d'ici l'heure du déjeuner», a-t-il encore déclaré.

Concernant la violation des données, il a également pressé «les avocats, les journalistes, les médecins, les comptables et tous ceux qui ont pour obligation de protéger les données confidentielles de leurs clients», d'accroître les systèmes de sécurité.

Une pétition pour accueillir Snowden en France

En 2013, les révélations d'Edward Snowden sur plusieurs programmes tentaculaires de la NSA avait permis de révéler l'ampleur de la surveillance électronique opérée dans le monde entier par les États-Unis. Ses révélations, provenant de documents volés, ont embarrassé le gouvernement américain et tendu les relations avec des pays alliés, furieux de découvrir que Washington enregistrait même les conversations privées de leurs dirigeants.

Début juin, à l’appel du magazine L’Express, plusieurs personnalités françaises du monde politique, intellectuel, artistique ont signé une pétition sur le site change.org demandant au président François Hollande, au Premier ministre Manuel Valls, et au ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius d’accorder l'asile politique à Edward Snowden.


«Je n'ai jamais eu vraiment peur contrairement à ce que je pensais. Il y a toujours des questions sur ma situation, où je vais pouvoir rester et comment les choses vont évoluer », a-t-il déclaré dans un entretien de sept heures réalisé la semaine dernière à Moscou par le quotidien britannique.«Peu importe ce qui se passe, si je finis à Guantanamo avec des chaînes, je pourrais faire avec», a-t-il ajouté.

Son autorisation d'asile temporaire expire fin août

Également interrogé sur ses conditions de vie en Russie, il a assuré «qu'il a beaucoup de chance d'avoir obtenu l'asile». Son autorisation d'asile temporaire arrivant à expiration fin août, il a fait une demande de prolongation le 9 juillet.

Soupçonné à plusieurs reprises d'être devenu un espion russe, il a de nouveau nié cette hypothèse. «Si le gouvernement (américain) avait le moindre signe, la moindre preuve (...) que j'étais en lien avec le gouvernement russe, cela serait en Une du New York Times d'ici l'heure du déjeuner», a-t-il encore déclaré.

Concernant la violation des données, il a également pressé «les avocats, les journalistes, les médecins, les comptables et tous ceux qui ont pour obligation de protéger les données confidentielles de leurs clients», d'accroître les systèmes de sécurité.

Une pétition pour accueillir Snowden en France

En 2013, les révélations d'Edward Snowden sur plusieurs programmes tentaculaires de la NSA avait permis de révéler l'ampleur de la surveillance électronique opérée dans le monde entier par les États-Unis. Ses révélations, provenant de documents volés, ont embarrassé le gouvernement américain et tendu les relations avec des pays alliés, furieux de découvrir que Washington enregistrait même les conversations privées de leurs dirigeants.

Début juin, à l’appel du magazine L’Express, plusieurs personnalités françaises du monde politique, intellectuel, artistique ont signé une pétition sur le site change.org demandant au président François Hollande, au Premier ministre Manuel Valls, et au ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius d’accorder l'asile politique à Edward Snowden.


«Je n'ai jamais eu vraiment peur contrairement à ce que je pensais. Il y a toujours des questions sur ma situation, où je vais pouvoir rester et comment les choses vont évoluer », a-t-il déclaré dans un entretien de sept heures réalisé la semaine dernière à Moscou par le quotidien britannique.«Peu importe ce qui se passe, si je finis à Guantanamo avec des chaînes, je pourrais faire avec», a-t-il ajouté.

Son autorisation d'asile temporaire expire fin août

Également interrogé sur ses conditions de vie en Russie, il a assuré «qu'il a beaucoup de chance d'avoir obtenu l'asile». Son autorisation d'asile temporaire arrivant à expiration fin août, il a fait une demande de prolongation le 9 juillet.

Soupçonné à plusieurs reprises d'être devenu un espion russe, il a de nouveau nié cette hypothèse. «Si le gouvernement (américain) avait le moindre signe, la moindre preuve (...) que j'étais en lien avec le gouvernement russe, cela serait en Une du New York Times d'ici l'heure du déjeuner», a-t-il encore déclaré.

Concernant la violation des données, il a également pressé «les avocats, les journalistes, les médecins, les comptables et tous ceux qui ont pour obligation de protéger les données confidentielles de leurs clients», d'accroître les systèmes de sécurité.

Une pétition pour accueillir Snowden en France

En 2013, les révélations d'Edward Snowden sur plusieurs programmes tentaculaires de la NSA avait permis de révéler l'ampleur de la surveillance électronique opérée dans le monde entier par les États-Unis. Ses révélations, provenant de documents volés, ont embarrassé le gouvernement américain et tendu les relations avec des pays alliés, furieux de découvrir que Washington enregistrait même les conversations privées de leurs dirigeants.

Début juin, à l’appel du magazine L’Express, plusieurs personnalités françaises du monde politique, intellectuel, artistique ont signé une pétition sur le site change.org demandant au président François Hollande, au Premier ministre Manuel Valls, et au ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius d’accorder l'asile politique à Edward Snowden.


«Je n'ai jamais eu vraiment peur contrairement à ce que je pensais. Il y a toujours des questions sur ma situation, où je vais pouvoir rester et comment les choses vont évoluer », a-t-il déclaré dans un entretien de sept heures réalisé la semaine dernière à Moscou par le quotidien britannique.«Peu importe ce qui se passe, si je finis à Guantanamo avec des chaînes, je pourrais faire avec», a-t-il ajouté.

Son autorisation d'asile temporaire expire fin août

Également interrogé sur ses conditions de vie en Russie, il a assuré «qu'il a beaucoup de chance d'avoir obtenu l'asile». Son autorisation d'asile temporaire arrivant à expiration fin août, il a fait une demande de prolongation le 9 juillet.

Soupçonné à plusieurs reprises d'être devenu un espion russe, il a de nouveau nié cette hypothèse. «Si le gouvernement (américain) avait le moindre signe, la moindre preuve (...) que j'étais en lien avec le gouvernement russe, cela serait en Une du New York Times d'ici l'heure du déjeuner», a-t-il encore déclaré.

Concernant la violation des données, il a également pressé «les avocats, les journalistes, les médecins, les comptables et tous ceux qui ont pour obligation de protéger les données confidentielles de leurs clients», d'accroître les systèmes de sécurité.

Une pétition pour accueillir Snowden en France

En 2013, les révélations d'Edward Snowden sur plusieurs programmes tentaculaires de la NSA avait permis de révéler l'ampleur de la surveillance électronique opérée dans le monde entier par les États-Unis. Ses révélations, provenant de documents volés, ont embarrassé le gouvernement américain et tendu les relations avec des pays alliés, furieux de découvrir que Washington enregistrait même les conversations privées de leurs dirigeants.

Début juin, à l’appel du magazine L’Express, plusieurs personnalités françaises du monde politique, intellectuel, artistique ont signé une pétition sur le site change.org demandant au président François Hollande, au Premier ministre Manuel Valls, et au ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius d’accorder l'asile politique à Edward Snowden.


«Je n'ai jamais eu vraiment peur contrairement à ce que je pensais. Il y a toujours des questions sur ma situation, où je vais pouvoir rester et comment les choses vont évoluer », a-t-il déclaré dans un entretien de sept heures réalisé la semaine dernière à Moscou par le quotidien britannique.«Peu importe ce qui se passe, si je finis à Guantanamo avec des chaînes, je pourrais faire avec», a-t-il ajouté.

Son autorisation d'asile temporaire expire fin août

Également interrogé sur ses conditions de vie en Russie, il a assuré «qu'il a beaucoup de chance d'avoir obtenu l'asile». Son autorisation d'asile temporaire arrivant à expiration fin août, il a fait une demande de prolongation le 9 juillet.

Soupçonné à plusieurs reprises d'être devenu un espion russe, il a de nouveau nié cette hypothèse. «Si le gouvernement (américain) avait le moindre signe, la moindre preuve (...) que j'étais en lien avec le gouvernement russe, cela serait en Une du New York Times d'ici l'heure du déjeuner», a-t-il encore déclaré.

Concernant la violation des données, il a également pressé «les avocats, les journalistes, les médecins, les comptables et tous ceux qui ont pour obligation de protéger les données confidentielles de leurs clients», d'accroître les systèmes de sécurité.

Une pétition pour accueillir Snowden en France

En 2013, les révélations d'Edward Snowden sur plusieurs programmes tentaculaires de la NSA avait permis de révéler l'ampleur de la surveillance électronique opérée dans le monde entier par les États-Unis. Ses révélations, provenant de documents volés, ont embarrassé le gouvernement américain et tendu les relations avec des pays alliés, furieux de découvrir que Washington enregistrait même les conversations privées de leurs dirigeants.

Début juin, à l’appel du magazine L’Express, plusieurs personnalités françaises du monde politique, intellectuel, artistique ont signé une pétition sur le site change.org demandant au président François Hollande, au Premier ministre Manuel Valls, et au ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius d’accorder l'asile politique à Edward Snowden.

ont signé une pétition sur le site change.org

«Je n'ai jamais eu vraiment peur contrairement à ce que je pensais. Il y a toujours des questions sur ma situation, où je vais pouvoir rester et comment les choses vont évoluer », a-t-il déclaré dans un entretien de sept heures réalisé la semaine dernière à Moscou par le quotidien britannique.«Peu importe ce qui se passe, si je finis à Guantanamo avec des chaînes, je pourrais faire avec», a-t-il ajouté.

Son autorisation d'asile temporaire expire fin août

Également interrogé sur ses conditions de vie en Russie, il a assuré «qu'il a beaucoup de chance d'avoir obtenu l'asile». Son autorisation d'asile temporaire arrivant à expiration fin août, il a fait une demande de prolongation le 9 juillet.

Soupçonné à plusieurs reprises d'être devenu un espion russe, il a de nouveau nié cette hypothèse. «Si le gouvernement (américain) avait le moindre signe, la moindre preuve (...) que j'étais en lien avec le gouvernement russe, cela serait en Une du New York Times d'ici l'heure du déjeuner», a-t-il encore déclaré.

Concernant la violation des données, il a également pressé «les avocats, les journalistes, les médecins, les comptables et tous ceux qui ont pour obligation de protéger les données confidentielles de leurs clients», d'accroître les systèmes de sécurité.

Une pétition pour accueillir Snowden en France

En 2013, les révélations d'Edward Snowden sur plusieurs programmes tentaculaires de la NSA avait permis de révéler l'ampleur de la surveillance électronique opérée dans le monde entier par les États-Unis. Ses révélations, provenant de documents volés, ont embarrassé le gouvernement américain et tendu les relations avec des pays alliés, furieux de découvrir que Washington enregistrait même les conversations privées de leurs dirigeants.

Début juin, à l’appel du magazine L’Express, plusieurs personnalités françaises du monde politique, intellectuel, artistique ont signé une pétition sur le site change.org demandant au président François Hollande, au Premier ministre Manuel Valls, et au ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius d’accorder l'asile politique à Edward Snowden.


«Je n'ai jamais eu vraiment peur contrairement à ce que je pensais. Il y a toujours des questions sur ma situation, où je vais pouvoir rester et comment les choses vont évoluer », a-t-il déclaré dans un entretien de sept heures réalisé la semaine dernière à Moscou par le quotidien britannique.«Peu importe ce qui se passe, si je finis à Guantanamo avec des chaînes, je pourrais faire avec», a-t-il ajouté.

Son autorisation d'asile temporaire expire fin août

Également interrogé sur ses conditions de vie en Russie, il a assuré «qu'il a beaucoup de chance d'avoir obtenu l'asile». Son autorisation d'asile temporaire arrivant à expiration fin août, il a fait une demande de prolongation le 9 juillet.

Soupçonné à plusieurs reprises d'être devenu un espion russe, il a de nouveau nié cette hypothèse. «Si le gouvernement (américain) avait le moindre signe, la moindre preuve (...) que j'étais en lien avec le gouvernement russe, cela serait en Une du New York Times d'ici l'heure du déjeuner», a-t-il encore déclaré.

Concernant la violation des données, il a également pressé «les avocats, les journalistes, les médecins, les comptables et tous ceux qui ont pour obligation de protéger les données confidentielles de leurs clients», d'accroître les systèmes de sécurité.

Une pétition pour accueillir Snowden en France

En 2013, les révélations d'Edward Snowden sur plusieurs programmes tentaculaires de la NSA avait permis de révéler l'ampleur de la surveillance électronique opérée dans le monde entier par les États-Unis. Ses révélations, provenant de documents volés, ont embarrassé le gouvernement américain et tendu les relations avec des pays alliés, furieux de découvrir que Washington enregistrait même les conversations privées de leurs dirigeants.

Début juin, à l’appel du magazine L’Express, plusieurs personnalités françaises du monde politique, intellectuel, artistique ont signé une pétition sur le site change.org demandant au président François Hollande, au Premier ministre Manuel Valls, et au ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius d’accorder l'asile politique à Edward Snowden.