«Les années ont passé depuis “Hélène et les garçons”… Nicolas est devenu photographe. Bénédicte et José ont pris la gérance d'un restaurant...» Le dossier de presse était prometteur, mais lapidaire. Pour en savoir plus, il fallait, mercredi, assister à la présentation des «Mystères de l'amour».

Dix-huit ans après leurs premières rencontres aux 52% de part d'audience sur TF1, les filles de la cafète et les garçons du garage se retrouvent à nouveau à Paris. Et sur TMC, début janvier.

Jusqu'à « L'hospice de l'amour »?

Certains avaient déjà partagé quelques «Vacances» ou un «Miracle de l'amour», deux séries dérivées d'«Hélène et les garçons». Mais pour ce 4e volet, tous les comédiens sont de retour. «Mon agenda m'a dit de ne pas hésiter», sourit Sébastien Roch, qui admet que «l'image de Cri Cri d'amour» lui colle depuis la sitcom au moins autant que Johanna à l'époque.

«De toute façon, on ne nous a jamais rien proposé d'autre. On est “Hélène et les garçons” et puis c'est tout», explique, très placidement, Hélène Rolles.
Pour ce retour, le producteur Jean-Luc Azoulay (le A des séries AB) promet «plus de sexe, et même des gros mots, Il y aura aussi plus d'action».

Une erreur, selon Sébastien Roch, qui estime que «ce qu'apprécient les téléspectateurs, c'est la bande d'amis qui parlent d'amour et de cul toute la journée!» Que restera-il du capital sympathie et nostalgie d'«Hélène et les garçons»? «Si le succès n'est pas reproductible, il est conservable», estime Azoulay. Sébastien Roch pense, lui, que «ça peut durer deux, trois ans ou être un coup d'épée dans l'eau». Et rigole: «Si ça se trouve, on fera “L'hospice de l'amour”!»