Affaire Morandini: Trois plaintes vont être déposées contre l'animateur
JUSTICE•Trois plaintes pour « harcèlement sexuel » et « travail dissimulé » ont été déposées mercredi…20 Minutes avec AFP
L’affaire est loin d’être terminée. Trois plaintes pour « harcèlement sexuel » et « travail dissimulé » visant Jean-Marc Morandini seront déposées mercredi au parquet de Paris, a indiqué ce mardi Thierry Vallat, l’avocat de trois comédiens de la web-série Les Faucons, produite par l’animateur.
« Les plaintes seront déposées demain [mercredi] matin à la première heure », a déclaré à l’AFP Me Vallat, qui représente notamment le comédien Quentin Surtel, l’un de ceux qui ont témoigné à visage découvert.
Une histoire de « maladresses »
Jean-Marc Morandini a été accusé dans une enquête des Inrocks d’avoir profité des castings de cette web-série pour pousser des comédiens à s’exhiber nus. Lors d’une conférence de presse, il a souligné que « les acteurs savaient ce qu’ils venaient tourner » et affirmé qu’il n’avait « jamais forcé quiconque à avoir une relation sexuelle » avec lui. Il a toutefois reconnu « des maladresses ».
Il a aussi accusé le journaliste Marc-Olivier Fogiel de le faire chanter et annoncé son intention de porter plainte contre lui. Marc-Olivier Fogiel avait immédiatement indiqué sa volonté de poursuivre à son tour Jean-Marc Morandini pour « dénonciation calomnieuse ».
Contacté par l’AFP mardi, Marc-Olivier Fogiel a indiqué qu’il déposerait sa plainte dans un second temps pour d’abord laisser Jean-Marc Morandini « rendre des comptes sur les graves accusations dont il fait l’objet ».
Un volet pénal et un volet prudhommal
Un autre avocat, Laurent Cailloux Meurice, qui défend deux comédiens qui ont passé les essais mais qui n’apparaissent pas dans les épisodes tournés, avait annoncé la semaine dernière son intention de porter plainte « dans une dizaine de jours ».
« Il y aura deux volets, un volet purement pénal avec enquête policière, un autre volet prudhommal, lié aux conditions de travail. Les conditions de travail ne respectent pas les dispositions du Code du travail : déclaration, contrat, rémunération, un certain nombre de choses sont problématiques… », avait-il précisé.