PRESSE«Le Canard enchaîné» fête ses 100 ans... une deuxième fois

«Le Canard enchaîné» fête ses 100 ans... une deuxième fois

PRESSE«En route pour le bicentaire», clâme le journal satirique en Une de son numéro spécial 100 ans...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Après avoir fêté ses 100 ans en septembre 2015, Le Canard enchaîné remet ça avec un numéro spécial ce mercredi 6 juillet. Pourquoi maintenant ? La première version du journal était parue le 10 septembre 1915, son fondateur Maurice Maréchal l’avait sabordé au bout de cinq numéros, en raison de la censure et de faibles moyens. L’année suivante, Le Canard reprenait son envol avec une nouvelle formule, la seule, l’unique.

Ces coulisses du pouvoir que s’arrache la classe politique

Pour son numéro anniversaire, l’hebdomadaire satirique s’est offert une fantaisie sur sa maquette d’ordinaire plutôt austère : un cadre rouge et beige orné de dessins de canards. On y retrouve également un supplément de quatre pages, dont la Une de son premier numéro de 1916, vendu 10 centimes et sur laquelle figurait déjà sa fameuse « Mare aux canards », ces coulisses du pouvoir que s’arrache la classe politique.

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Sans équivalent dans le monde

Le supplément revient sur l’histoire mouvementée de cet ovni journalistique, sans équivalent dans le monde, la culture du secret de ses rédacteurs, qui signent souvent sous pseudonymes, et les nombreuses affaires dans lesquelles le journal s’est illustré, à l’instar de la révélation en 1979 de diamants offerts par le dictateur centrafricain Bokassa à Valéry Giscard d’Estaing.

Sans photos, sans publicité et avec une présence minimaliste sur Internet, Le Canard emploie 30 journalistes dont neuf dessinateurs, et vend en moyenne un peu moins de 400.000 exemplaires chaque semaine. Son prix (1,20 euro) reste inchangé depuis 1991.