La tempête ne s’essouffle pas. Comme le rapporte le site Puremedias, les salariés de la rédaction d' iTélé ont décidé de prolonger leur mouvement de grève ce mercredi, et ont dénoncé « la casse » de leur chaîne dans une tribune. Rappelons que depuis lundi, les JT et les magazines d’iTélé tournent en boucle et que le site d’info est lui aussi en stand-by.

« Les salariés assistent impuissants à la casse d’iTélé »

Au-delà de la suppression de 52 postes de la rédaction, les salariés d’iTélé ont expliqué les motifs de leur colère dans une tribune relayée par Puremedias. Ils se disent d’abord navrés de ne pas avoir eu la possibilité d’informer les téléspectateurs de leur mouvement de grève, la direction ayant refusé. « Aucune mention n’a été possible. Ni par l’intermédiaire des présentateurs de journaux, ni par celui du bandeau déroulant, ni par le biais du site et des réseaux sociaux d’iTélé. Vous avez été nombreux à le déplorer. Nous en sommes les premiers désolés », est-il écrit.

Les salariés dénoncent ensuite « la casse d’iTélé » et précise que les suppressions de poste (qui prennent effet dès cette semaine), « vont dégrader dès cet été la qualité » de leurs journaux et de leurs rendez-vous d’information. La cause ? « Dans un contexte de concurrence accrue, la direction fait le choix de la rentabilité », est-il expliqué. Un bilan alarmiste donc, qui se termine sur une note plus que pessimiste : « Canal + est en crise. Aujourd’hui c’est au tour de sa filiale iTélé d’être dans la tourmente malgré des audiences en hausse cette année. Son avenir est en jeu. »

De son côté le groupe a indiqué dans un communiqué que Maxime Saada, DG du Groupe CANAL, précisait « qu’une grève votée à titre symbolique par une trentaine de personnes n’engage pas les 7.000 collaborateurs du Groupe ».