Piratage de Sony: Un accord à 8 millions de dollars pour indemniser les salariés
JUSTICE•Le groupe américain pourrait payer jusqu'à 10.000 dollars par employé ou ex-employé concerné...20 Minutes avec AFP
La facture est salée pour Sony Pictures Entertainment (SPE). Le groupe américain a passé un accord amiable à 8 millions de dollars (7 millions d’euros) pour indemniser ses employés dont les données personnelles ont été dérobées lors du piratage informatique massif dont il a été victime.
SPE va payer jusqu’à 10.000 dollars (8.800 euros) par personne, pour un maximum de 2,5 millions de dollars (2,2 millions d’euros) collectivement, pour les dédommager du vol de leur identité ou de l’utilisation à leur encontre de données personnelles dérobées.
Fin novembre, 47.000 employés ou ex-employés de SPE, dont des célébrités, avaient vu leurs courriels volés, de même que leurs numéros de Sécurité sociale, adresses, salaires, et autres informations confidentielles.
L’accord reste à valider
Le groupe a aussi débloqué 2 millions de dollars (1,8 million d’euros) pour financer des mesures préventives afin de mieux protéger à l’avenir les données informatiques de ses employés, à hauteur de 1.000 dollars (880 euros) par personne. Enfin, les frais d’avocats vont être remboursés à hauteur de 3,5 millions de dollars (3 millions d’euros) collectivement.
« Nous sommes parvenus à cet accord, qui doit encore être validé par le tribunal, à l’amiable avec les plaignants. Il représente un pas important et positif pour nous pour clore une fois pour toutes le chapitre du piratage informatique », a commenté le directeur général de SPE Michael Lynton dans un mémo envoyé mardi aux employés.
Début septembre, Sony Pictures était déjà parvenu à un projet d’accord amiable avec huit ex-employés qui l’avaient poursuivi pour ne pas avoir suffisamment protégé leurs données personnelles.
L’attaque informatique avait aussi coûté son poste à la directrice du studio de cinéma de Sony, Amy Pascal. La diffusion par les pirates de certains mails jugés insultants, notamment pour Barack Obama, avait fait scandale, provoquant son éviction.