MEDIASRénovation de son bureau: Le président de Radio France présente ses excuses

Rénovation de son bureau: Le président de Radio France présente ses excuses

MEDIASLes frais de rénovation du bureau du président du groupe, dévoilés par le «Canard Enchaîné», suscitent la polémique depuis la semaine dernière…
Anaëlle Grondin

A.G.

Mathieu Gallet s’excuse. Dans une interview au Monde parue ce lundi, le président de Radio France réagit à l’émotion suscitée par les frais de rénovation de son bureau, qui s’élèvent à 100.000 euros. «Je la comprends, surtout dans la période d’inquiétude que nous traversons, avec des économies importantes à réaliser ces prochaines années», a-t-il déclaré. Et d’ajouter: «C’est une décision prise fin 2013 avant mon arrivée, il est vrai que j’aurais pu y surseoir. C’était une erreur de ne pas le faire, c’est ma responsabilité, et je veux présenter mes excuses aux collaborateurs de Radio France.»

Pour expliquer l'écart entre le prix réel des travaux et le devis initial, il explique: «C’est un bureau historique dont la restauration a été supervisée par un architecte des Monuments historiques. La restauration du décor en palissandre a coûté, à elle seule, 70.000 euros».

Il veut éviter «tout départ contraint d'employés»

Il propose du coup un «moratoire sur les prochaines phases du chantier, tant qu’une expertise indépendante ne viendra pas nous préciser comment le terminer et distinguer ce qui est nécessaire, pour la sécurité et la mise aux normes, de ce qui ne l’est pas.»

Le patron du groupe tente également de rassurer les salariés sur les suppressions de postes que Radio France pourrait être amené à réaliser. «Je me bats pour éviter tout départ contraint d’employés. Nous travaillons sur l’hypothèse de mesures d’accompagnement de départs volontaires, notamment à destination des seniors. Mais son ampleur dépendra des autres mesures retenues», explique-t-il.


Il propose du coup un «moratoire sur les prochaines phases du chantier, tant qu’une expertise indépendante ne viendra pas nous préciser comment le terminer et distinguer ce qui est nécessaire, pour la sécurité et la mise aux normes, de ce qui ne l’est pas.»

Le patron du groupe tente également de rassurer les salariés sur les suppressions de postes que Radio France pourrait être amené à réaliser. «Je me bats pour éviter tout départ contraint d’employés. Nous travaillons sur l’hypothèse de mesures d’accompagnement de départs volontaires, notamment à destination des seniors. Mais son ampleur dépendra des autres mesures retenues», explique-t-il.
de rassurer les salariés sur les suppressions de postes que Radio France pourrait être amené à réaliser.
Il propose du coup un «moratoire sur les prochaines phases du chantier, tant qu’une expertise indépendante ne viendra pas nous préciser comment le terminer et distinguer ce qui est nécessaire, pour la sécurité et la mise aux normes, de ce qui ne l’est pas.»

Le patron du groupe tente également de rassurer les salariés sur les suppressions de postes que Radio France pourrait être amené à réaliser. «Je me bats pour éviter tout départ contraint d’employés. Nous travaillons sur l’hypothèse de mesures d’accompagnement de départs volontaires, notamment à destination des seniors. Mais son ampleur dépendra des autres mesures retenues», explique-t-il.