IDENTITEQui est Ahmed H., l'assaillant de l'attentat à Marseille?

VIDEO. Attentat à Marseille: Qui est donc l'assaillant qui a tué deux jeunes filles dimanche à la gare Saint-Charles?

IDENTITEL’homme était en situation irrégulière en France…
D.D. et L.Gam.

D.D. et L.Gam.

L’homme qui a tué deux jeunes femmes dimanche, sur le parvis de la gare Saint-Charles à Marseille, s’appelle Ahmed H., une information qui a été confirmée par les autorités tunisiennes, rapporte France 2.

Connu depuis 2005 sous sept identités différentes pour des faits de droit commun, cet homme de 30 ans avait été interpellé vendredi à Lyon pour vol à l’étalage, a indiqué lundi le procureur de la République de Paris. Cette vérification a pu être effectuée grâce aux éléments récupérés par la police française le 29 septembre à Lyon, lors de l’interpellation du suspect pour un fait de vol.

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A Lyon, la procédure le concernant a été classée sans suite

Détenteur d’un passeport tunisien, il était en situation irrégulière mais la procédure lyonnaise le concernant a finalement été classée sans suite. « Les autorités préfectorales locales n’ont pas été en mesure de prendre une mesure d’éloignement à son encontre », a souligné le procureur François Molins.

« La personne de permanence à la préfecture du Rhône, ayant autorité pour signer l’Obligation de quitter le territoire et le placement en centre de rétention (…) était absente », a expliqué une source proche de l’enquête. « Il y avait aussi un problème de disponibilité de place en rétention le samedi matin », a fait valoir une autre source.

La décision de le remettre en liberté soulève quelques questions, dont s’est fait l’écho le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin (LR) : « Ce qui nous surprend c’est que comme il était en état de situation irrégulière, on ne l’ait pas gardé ». Le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb a saisi lundi l’Inspection générale de l’administration (IGA) pour déterminer les circonstances dans lesquelles l’homme avait été remis en liberté à Lyon.

L’assaillant avait déclaré aux policiers lyonnais vivre à Lyon, « s’était dit sans domicile fixe et sans emploi autre que des missions non déclarées comme peintre », « consommateur de drogues dures » et « divorcé », a précisé François Molins. La revendication par Daesh « pose vraiment question, car aucun élément ne relie » l’assaillant à l’organisation djihadiste « à ce stade », a souligné une source proche de l’enquête.